Sans complètement délaisser ses influences folk, Jimmy Hunt s’éloigne de la légèreté des pièces Motocross ou Everything Crash pour embrasser un registre plus atmosphérique, sombre et nocturne. On retrouve sur Maladie d’amour moins de guitares acoustiques, plus de synthétiseurs analogiques et un esprit feutré psychédélique qui évoque la décennie 1970. Le chanteur s’engage ainsi dans une voie plus internationale que «chanson québécoise», sans toutefois perdre sa personnalité de sympathique voyou obsessif. Malgré un creux de vague au mi-parcours, l’album mise sur des textures sonores recherchées au service de compositions habillement réalisées par Emmanuel Ethier. Reste que Maladie d’amour n’est pas un album à écouter en toute circonstance comme l’était son prédécesseur.
À écouter
Marie-Marthe