Joseph Arthur
Lou

Artiste aussi ergomane qu’imprévisible, on peut autant s’attendre aux coups de génie qu’à des bides incroyablement beiges de Joseph Arthur et, heureusement, Lou tombe dans la première catégorie. Sur cet hommage à l’iconique leader du Velvet Underground, le musicien et peintre s’improvise funambule en arpentant avec adresse le mince fil séparant l’adaptation dénaturant l’œuvre originale que la production inutile tant elle rappelle la première version. On a donc droit à douze reprises minimalistes interprétées avec gravité et sobriété par le bonhomme. Les essentiels s’y retrouvent (Satellite Of Love, Stephanie Says et, bien sûr, Walk On The Wild Side) tout comme les succès moins célébrés de Reed (dont Dirty Blvd.). À souligner: un livret riche en détails sur la genèse du projet.

Un extrait