Après le succès de English Riviera, le quatrième effort de Metronomy était plus qu’attendu. Joseph Mount, meneur de jeu et pratiquement seul maître à bord pour ce disque qu’il a conçu de A à Z, a delibérément choisi une tangente beaucoup moins électronique, optant pour une approche plus dépouillée, intimiste et lo-fi. Love Letters est un album de dix chansons douces-amères, petites bulles de wonky et de space pop délicatement bricolées, fragiles, aux tons surannés, quelque part entre Squeeze, Ultravox, Roxy Music, Jean-Jacques Perrey ou, pour demeurer dans le plus contemporain, Air et Hot Chip. Certains y verront d’autres couleurs, d’autres références et c’est là le signe d’un album inventif. Un disque qui s’écoute mieux couché dans l’herbe par une journée tranquille que sur une piste de danse encombrée.
Un extrait…
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