Mine de rien, le collectif de Québec tient quelque chose: alors que plusieurs projets se sont cassé les dents en tentant d’émuler la recette pop appliquée par Metric ou encore Dragonette, le quintette se distingue dans le domaine en injectant une bonne dose d’electroclash – suscitant autant les eighties que Kavinsky – à ses compositions. C’est aussi là que le bât blesse: Midnight Romeo porte ses influences comme des écussons sur son blouson. Leurs chansons réfèrent tellement à d’autres artistes qu’on en vient à oublier l’œuvre en tant que telle. Comme si ce n’était pas assez, la voix de la chanteuse Marie-Pierre Bellerose n’a pas assez de mordant sur disque et rend certaines pièces – pourtant dansantes – correctes, sans plus.
Guide albums
Midnight Romeo
Le luxe
Romeo Records, 2014