Après avoir mis en punition son député Guy Leclair, ce jeudi, Pauline Marois expulsait de son caucus le député Daniel Ratthé pour cause d’«opportunisme» pro-caquiste.
Dans le cas de M. Ratthé – dont l’intérêt pour la CAQ de François Legault et de Charles Sirois fut confirmé par l’entourage du chef caquiste, à première vue, la chef péquiste avait le choix entre attendre pour ne pas exacerber une crise interne déjà lourde à porter pour le PQ et sévir, comme elle vient de le faire et comme elle avait promis récemment de sévir contre tout député qui oserait dorénavant critiquer son leadership ou le programme du PQ.
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En choisissant la seconde option, l’effet est nécessairement d’exacerber cette crise.
Or, de toute évidence, Mme Marois fait le pari qu’en posant le geste ultime de l’expulsion, le «cas» Ratthé servira d’avertissement aux autres députés péquistes tentés soit par la CAQ, soit par le parti Option nationale de l’ex-péquiste et député indépendant Jean-Martin Aussant.
Or, c’est un pari risqué.
Risqué pour une chef dont le leadership est déjà passablement ébranlé. Et ce, depuis plusieurs mois.
Risqué parce qu’avertissement ou non, l’insatisfaction n’est toujours pas colmatée au PQ.
Risqué, également, parce que le maraudage caquiste est loin d’être terminé. Que ce soit au PQ, ou, qui sait, même au PLQ. Quoiqu’au Parti libéral, pour le moment, la discipline et l’attrait d’être au pouvoir semblent tenir le coup.
Quant à l’ADQ, on sait déjà que ce qui s’annonce, c’est carrément un mariage. Ne manque plus que la publication des bans.
Le pari de Mme Marois est aussi risqué parce que cette dernière expulsion vient alimenter une crise interne dont le message principal, aux yeux de l’électorat, est celui d’un leadership qui ne cesse d’être déstabilisé et contesté.
Bref, celui d’un parti qui, dans ses conditions actuelles, n’est tout simplement plus perçu comme une alternative solide au PLQ.
Or, pour la chef péquiste, ce «choix», dans les faits, n’en était pas vraiment un dans la mesure où pour n’importe quel chef de parti, il serait éventuellement impossible de travailler avec un député occupé à flirter avec un autre parti tout en contestant son propre leadership. (Voir ce billet de mon collègue Pierre Duchesne sur la «réunion secrète» tenue chez Daniel Ratthé en octobre dernier pour discuter du départ de Mme Marois.)
Les prochaines semaines diront si la décision de Mme Marois fut ou non la bonne pour le Parti québécois lui-même. De toute manière, dans les circonstances, ce dénouement était écrit dans le ciel.
Et d’ici là, les résulats de l’élection partielle de Bonaventure, le 5 décembre prochain, en donneront déjà une idée.
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Un caucus caquiste en gestation?
En point de presse, M. Ratthé a donc confirmé qu’il siègera dorénavant comme indépendant.
Réfutant l’accusation d’«opportunisme» lancée par Mme Marois, sa raison, dit-il, serait plutôt celle-ci: dans Blainville, son comté, la souveraineté n’est plus «au coeur des préoccupations» des citoyens… Ce qui, par contre, est au coeur même du message de la CAQ et de François Legault.
En réponse aux journalistes, il a confirmé avoir discuté très récemment avec M. Legault et qu’il n’«écarte aucune possibilité au moment où on se parle».
Traduction: il y a de bonnes chances qu’à la rentrée parlementaire de février prochain, le député de Blainville porte les couleurs, par ailleurs nombreuses, de la CAQ. Si cela devait être le cas, il y a aussi de très bonne chances que son ex-collègue du même caucus péquiste, le député Benoit Charette, en fasse de même. Sans compter les députés indépendants Éric Caire et Marc Picard, de même que les députés adéquistes eux-mêmes.
Ce qui donnerait à la CAQ son propre caucus instantané, même informel. Et donc, une possibilité de 7 ou 8 porteurs concertés de son «plan d’action» en pleine Assemblée nationale. Du jamais vu dans l’histoire moderne du Québec.
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Daniel Ratthé reprend l’argument principal de la CAQ…
M. Ratthé a aussi fait état d’une rencontre de «courte durée» et «courtoise» avec Mme Marois. Il dit avoir conclu qu’il devait quitter pendant que Mme Marois concluait qu’elle devait l’exclure…
Il s’est dit «toujours souverainiste». Mais, au cours des dernières semaines, il dit avoir réalisé que l’«appétit, pour l’instant» est beaucoup moins présent chez ses électeurs -d’autres enjeux de gouvernance étant plus importants pour eux.
Encore une fois, cet argument est précisément LE «power point» principal de la CAQ – sans jeu de mots… ou si peu…
De fait, cet argument est à la base-même de la création de la CAQ par le duo Legault-Sirois – leur «offre de service» politique étant celle d’un parti capable d’unir souverainistes et fédéralistes dans une même «coalition». Une coalition où chacun aurait fait son deuil qui de la souveraineté, qui du fédéralisme renouvelé.
Du moins, suffisamment longtemps pour tenter de prendre le pouvoir. Et si oui, pour tenter de le conserver le plus longtemps possible.
Ce qui – et la chose tombe sous le coup -, a comme résultat d’avaliser par défaut le statu quo constitutionnel. Ce qui, en passant, est aussi la position du PLQ. Mais ça, comme on dit, c’est une autre histoire…
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Et parlant du PLQ…
Pendant que la crise perdure au PQ, Jean Charest affine ses attaques contre la CAQ – devenu son principal adversaire politique.
Dans un billet du 14 novembre dernier, voici d’ailleurs ce que j’en écrivais:
«En fin de semaine, Jean Charest qualifiait François Legault de «souverainiste de gauche». Ce lundi, il ajoutait même que M. Legault aurait un «agenda caché» /sic/. De toute évidence, avec moins de 20% d’appuis chez les francophones, le chef libéral cherche surtout ici à consolider la base électorale du PLQ – maintenant principalement anglophone et allophone. Et donc, pour ce faire, il tente de faire passer François Legault pour un méchant «souverainiste de gauche», alors que dans les faits, la CAQ enterre cette option six pieds sous terre et que le plan d’action caquiste est essentiellement de centre-droite.»
Parions qu’avec l’expulsion de Daniel Ratthé – qui se décrit lui-même comme étant toujours souverainiste malgré son passage prévisible à la CAQ – le premier ministre Charest prendra plaisir à reprendre, encore et encore, cette même «ligne» d’attaque contre la CAQ.
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(Rappelons qu’à l’élection générale du 8 décembre 2008, Daniel Ratthé remportait le comté de Blainville avec 40,52% des voix et une majorité de 2 772 voix. Rappelons aussi qu’il reste 45 députés péquistes sur les 51 élus en 2008. Depuis juin dernier, le caucus péquiste aura perdu pas moins de 8 députés pour diverses raisons – Lisette Lapointe, Pierre Curzi, Louise Beaudoin, Jean-Martin Aussant, Benoit Charette, René Gauvreau, Guy Leclair (suspendu pour le moment) et Daniel Ratthé. Quant aux députés indépendants, ils sont maintenant 10 – un nombre proprement spectaculaire qui témoigne surtout du réalignement politique se pointant au Québec – ou 11, si on y ajoute Amir Khadir.)
Mme Marois n’avait pas d’autres choix que ce choix là, expulser celui qui négociait pour tromper sa foi en la souveraineté du Québec, comme priorité, avec un parti, pour longtemps…fédéraliste avec M. Sirois dans le portrait. Plus fédéraliste que ça, tu est Libéral.
Laisser aller des députés s’offrir à des partis adverses est aussi dangereux que les sacrer dehors tout de suite, quand ils rêvent d’l’infidélité em flirtant trop, à côté.
Si le PQ se vide parce que la CAQ ou l’ON ou Québec solidaire est trop attirant, so be it.! C’est la vie, l’évolution est ainsi.
Plus rien ne va… Faites vos jeux!
Quelle inextricable bouillie que notre politique québécoise. Pas étonnant qu’une formation aussi nébuleuse que la CAQ de François Legault surfe si allégrement au sommet des sondages depuis si longtemps.
Rien à se mettre sous la dent qui soit le moindrement goûteux.
Alors on butine d’un côté, on butine de l’autre. Déficit de nectar. Le Plan Nord de Jean Charest? Très aromatique pour les uns ou très peu selon d’autres. Et on se «tapoche» et on monte sur ses grands chevaux. Et le temps passe…
Quelqu’un, quelque part, a-t-il vu l’heure qu’il est?
Tout bascule de toutes parts dans ce monde. Nos valeurs, notre richesse collective, tout ce en quoi nous fondons nos espoirs et croyances, est presque en péril. Même nos puissants voisins américains en bavent de plus en plus.
Cessons donc de nous déchirer. Que nos forces vives se mettent enfin à travailler de concert. Que Jean Charest et Jacques Parizeau fasse une alliance en vue d’un meilleur avenir québécois. Soyons donc enfin solidaires.
Je suis, vous êtes, nous sommes Québécois. Le moment est venu de le démontrer.
Bonjour
C’est quand même pas des blagues, à l’heure où même les libéraux de Jean Charest n’ont plus d’autre choix que de résister au rouleau compresseur de la loi et l’ordre pro-militariste de Stephen Harper, des députés élus pour faire la souveraineté viennent nous dire que ce n’est pas au coeur des priorités des québécois. Madame Marois aura beau tenir le phare seule un jours, c’est mieux que ces brebis qui s’aprètent à nourrir le ventre des loups.
La situation procède du pourrissement.
Deux scénarios:
-Disparition du PQ avec ouverture principale pour QS dont la popularité d’A.Khadir et sa connaissance par les gens est bien plus grande que pour M.Aussant d’O.N. Un QS qui deviendrait le Tiers parti à Québec.
-Survie possible du PQ avec un nouveau chef pourvu d’un programme inspiré procurant le tiers plein des suffrages avec les CAQ et PLQ. Faisant du parlement le lieu d’un gouvernement minoritaire divisé par une députation en trois partis. La situation de 2007..
Difficile par ailleurs d’avoir du respect pour les Rathé de ce monde qui ne font que sauver leur job..
Aujourd’hui et demain, la tendance favorise la disparition du parti du PQ et peut être complète contrairement au Bloc. La question étant après le 5 décembre, les députés toujours péquistes feront t’ils le soulèvement nécessaire en groupe majoritaire pour faire partir P.Marois?
Où le PQ se rendra tranquillement à l’abattoir à travers une sourde rumeur envoyée tactiquement peut être par Mme Marois elle même comme quoi après Bonaventure, au cours de janvier, elle serait prête à démissionner pour laisser sa place à G.Duceppe. Le genre de chose qu’un chef de parti peut ne pas respecter avide de son pouvoir.
Alors si c’est l’abattoir pour le PQ que plusieurs souhaitent sans réfléchir, la conséquence directe en sera l’élection d’un gouvernement très majoritaire du CAQ de centre droit, de droite en fait. Tout ça aussi parce que la classe moyenne francophone dite québécoise ressemble souvent à une traduction grossière de la classe moyenne américaine pour qui la richesse possédée aspire toujours à la bourgeoisie et jamais au côté inverse de la middle class pourtant également vrai son côté pauvre. Pas de classe moyenne sans ce mélange de richesse et de pauvreté. Le côté Elvis Gratton domine dans la classe moyenne du Québec plus que jamais, heureusement Pierre Falardeau ne voit pas le Québec actuel, il en mourrait une deuxième fois.
Actuellement, il en faudra plus que M.Aussant et Option Nationale et son 3% de suffrages d’une moyenne statistique a priori standard pour une future élection.
M.Khadir fera t’il un effort souverainiste plus grand ou s’en tiendra t’il à un agenda essentiellement social démocrate appuyé? Gilles Duceppe sortira t’il de l’ombre à travers une association intellectuelle avec Jacques Parizeau, un espoir possible pour les non conservateurs-libéraux au Québec
De nouvelles personnalités à la fois progressistes et patriotes sortiront t’elles de l’ombre ou le Québec est voué à sa médiocrité absolue pour les 15 prochaines années?
L’Avenir du Québec est apparemment noir.
Le dégoût personnel de la politique en tant que citoyen commence à m’envahir de plus en plus. Dans une future élection, je pourrais devenir un abstentionniste à mon tour que ce soit avec 30 ou 42% d’électeurs inscrits!
C’est bon parfois de livrer son état d’âme sur l’actualité.
M.Bouchard,
Je partage en partie votre pessimisme, osant croire que tout ça est surtout du positionnement et qu’un moment donné, il y aura une éclaicie.Sincèrement, je crois que vous irez voter.
Il ne faut pas si facilement donnée le PQ comme battu.Je dirais que le tout appartient à Mme Marois et à son équipe.Rappelez-vous l’état du parti, après l’ élection où André Boisclair en était le chef. Mme Marois l’a remonté et assainé ses finances.Son message doit être clair et limpide: on ne peut balayer sous le tapis 50 ans d’histoire de débat politique au nom d’ une soit disant pause de débat constitutionnel.L’ histoire du Québec ne peut s’arrêter dans le temps et s’ immobiliser.On peut marcher et mâcher de la gomme en même temps.On ne peut se couper en deux et oublier que ce débat fait partie intégrante de notre histoire.
Nous assistons inexorablement à une lente agonie d’un parti perverti jusqu’à la moelle des os. Trop d’opportunistes, arrivistes, carriéristes et ronds de cuirs de la politique ont joint ses rangs depuis le règne du roi LuLu.
La création de la CAQ, la démission de nombreux députés, celles passées et celles à venir, un échec électoral retentissant en 2012 ou 2013, sont des conséquences toutes normales du laxisme, de la complaisance et du décrochage du projet de pays du Québec chez ce parti.
En 2011, tout ce qui distingue le PQ de la CAQ est son logo « out » vs celui de la CAQ « in ».
Quelle désolation en cette nouvelle ère politi désert de vision
Pauvre Pauline !!!
Tiens voila un deuxième démissionnaire du PQ qui ne croit plus a la souveraineté et qui se sert de ses électeurs pour justifier une décision qui n’est en fait que le geste d’un opportuniste et un carriériste.
Comment nos péquistes qui ont déchirés leur chemise devant les démissionnaires qui étaient sensés être des pressés qui voulaient faire un référendum le plus tôt possible ( SIC ) peuvent se sentir devant les Benoit Charrette et Daniel Ratthé qui eux semblaient beaucoup plus proches de la pensée autonomiste de la gang a Pauline Marois ?
Quand notre nouveau opportuniste , M. Rathhé , parle de « l’appétit, pour l’instant « parle –il de la SIENNE son appétit ? Parle-il de SON appétit du pouvoir ? Au moins les quatre premiers démissionnaires l’ont fait pour une question de principe et de conviction et non pas pour le la carrière, le pouvoir et les chances d’être ministrable !
J’en suis venu à penser que le PQ implosera avant que les électeurs lui montrent la porte. La situation et l, attitude de Pauline Marois sont pour le moins pathétiques. S’accrocher autant au pouvoir quand la cause est déjà perdue pour elle il faut un niveau de volonté qui relève de l’obsession et/ou de l’orgueil ! Pourtant elle pourrait prendre une retraite dorée se la couler douce !
Si le PQ s’écroule Lucien Bouchard aura été celui qui aura le plus contribué a sa mort ! En espérant que nous nous en souviendrons !
Opportunisme politique!
Mme Marois a la mémoire courte et sélective. Le coup de la Loi 204 pour le Colisée de Québec, n’était-ce pas de l’opportunisme politique?
J’ai des crampes. A moi! quelqu’un. A l’aide!
Comme quoi le ridicule ne tue pas.
J’espère que Gérard D. ne la ratera pas celle-là.
P. s. A ma question sur la liberté d’action de la CECO, M. Jean-Pierre Charbonneau, journaliste à l’époque, a affirmé que le Parti Libéral a fait des pieds et des mains pour nuire à l’enquête et que c’est grâce à lui et à deux policiers qui l’allimentaient que la CECO a pu aller là où le Parti Libéral ne voulait pas qu’elle aille. Comme quoi, M. Charest n’a rien inventé. Il est tout simplement moins adroit, plus grossier.
La fin du PQ… L’eussiez-vous cru?
Gare à vous…la nature a horreur du vide.
Je trouve tellement désolant la politique au Québec,juste au moment ou l’indépendance est à porter de mains et ce n’est que le début de l’espoir pour notre pays,parce que avec Harper il va nous ouvrir toute grande les portes pour nous envoler,c’est justement le temps de s’unir pour réussir enfin et c’est urgent,ça ne peut pas être autrement.Rangeons nous et avançons tous ensemble pour NOTRE PAYS.On le veut ou pas de notre vivant.
Je trouve que vous avez bien raison et je suis désespéré de constater à quel point des opportunistes se sont servis du P.Q. pour leur carrière politique. Mon père, un des fondateurs du M.S.A. et du P.Q., avait coutume de dire qu’il fallait se méfier de ceux qui désirent « à tout prix » devenir député, car justement, ils ont un prix, pas de convictions…
Mme Marois doit marteler que le dossier constitutionnel est dans le paysage, comme une forêt au loin, et qu’ on ne peut l’ignorer.L’arbre c’est la pause, résultat de blessures non cicatrisées, mais la forêt est toujours là.On peut regarder l’arbre et l’admirer mais la forêt demeure.Comment peut-on être si désincarner pour faire croire qu’il est facile de mettre de côté 50 ans d’histoire?
Mme Marois doit démontrer la confiance d’un chef et montrer qu’elle garde le contrôle du message et il est fort simple.Oui à la pause mais notre obligation, par respect pour tous les premiers ministres antérieurs, c’est de continuer à parler de notre place dans ce pays.On ne peut l’ignorer comme s’il était possible de mettre de côté notre identité, notre fierté, notre appartenance au monde.
Le geste de Mme Marois d’expluser M.Ratthé est le meilleur geste à faire.J’ en profiterait même pour faire un peu de renforcement positif et indiqué clairement à la population qu’il est impossible de cacher sous le tapis, comme si c’était une honte, la place du Québec dans le Canada et dans le monde.
« Quoiqu’au Parti libéral, pour le moment, la discipline et l’attrait d’être au pouvoir semblent tenir le coup. »
J’ajouterais que le PLQ a aussi un attrait important: Il a des contacts très étroits avec le milieu financier et « d’affaires » et « soigne son monde » comme on dit. Quand un député ou ministre peut tenté de partir, ou même est expulsé, s’il accepte de ne pas « faire de vagues »*, un beau poste l’attend chez les « amis » du parti.
*Des 8 ou 9 ministres qui ont lâché Charest depuis 2003, tous l’ont fait « pour des raisons personnelles » en affirmant « avoir toute confiance dans le PM ».
« La fin du PQ… L’eussiez-vous cru? »
Ça fait déjà quelques années que j’avais fait l’analyse suivante:
Brian Mulroney a tué le parti progressiste -conservateur (dont le logo « conservateur » a été littéralement racheté par le Reform Party).
Son ami personnel et ex-ministre, Lucide Bouchard, avait porté un coup mortel au PQ qui ne survivait que parce qu’il défendait une cause allant au-delà du simple pouvoir (donc avait une base militante motivée). Et je remarquais encore l’année dernière que le PQ ne s’était pas relevé du coup porté par Bouchard. Sans prédire la mort du PQ, je soulignais qu’il continuait à reposer sur le grabat et que sa survie n’était pas assurée et qu’elle dépendait de la capacité de la base à l’obliger à reprendre son orientation sociale-démocrate et une position claire sur la souveraineté (La dircetion était encore contaminée par la vision néo-libérale: il suffisait d’écouter le discours de Marois sur la « nouvelle gauche » qui n’avait plus peur de s’entendre avec les grands milieux financiers et comment tout le monde politique (sauf QS et les Verts) bavaient littéralement quand on parlait du pétrole du golfe du Saint-Laurent)).
Je pense que la direction du PQ s’est finalement condamnée avec le projet de loi 204 (la goutte qui fait déborder le vase) et surtout par sa réaction « à côté de la track » qui ne pose que des changements cosmétiques sur ce point, alors qu’un remède de cheval aurait été nécessaire. C’est triste, mais malheureusement prévisible depuis Bouchard.
Je note au passage que Charest est lui aussi un ancien de Mulroney. Et que lui aussi a porté un coup potentiellement mortel au PLQ en lui collant l’étiquette « corrompus » sur le front. Et les militants et dirigeants libéraux n’ont pas eu le courage de réagir et ont préféré aller dans le sens de la facilité en se laissant avoir par les soit-disant « voltefaces » de Charest sur la commission sur mesures. Confirmant que l’étiquette « corrompus » devait bien être tatouée (pas simplement collée) sur le front du parti.
Voilà le PLQ condamné aux banquettes de l’opposition pour de longues années. Ce qui peut être mortel pour un parti destiné essentiellement au pouvoir (on a vu ce qui est arrivé au PLC).
Surtout que la haute finance s’est fabriqué un nouveau véhicule de rechange pour garder la haute main sur les affaires publiques.
Qu’on en commun Pauline Marois et Jean Charest ?
Ils ont tout les deux la tête dure et ne veulent rien savoir de l’opinion des québécois. Pour Jean Charest ce qui importe c’est les minières, gazières et pétrolière (Total) Sarkozi, Desmarais, Albert Frère. Pauline Marois elle ne veut surtout pas rater l’occasion unique pour satisfaire son égo de devenir la top number one du Québec et ne sait même pas comment revendiquer les vrai choses. Quand elle est sur la place publique j’ai toujours l’impression qu’elle est toujours à se justifier plutôt que de faire avancer la cause du Québec. Si dernièrement des choses qui ont changer au Québec c’est grâce aux initiatives des citoyens qui se sont mobilisés pour remettre les choses dans le bon sens. Toujours être en train de se justifier c’est comme faire du patin sur place! Jean Charest, lui y fait bouger les choses mais ce n’est malheureusement pas dans l’intérêt des québécois, il agit plutôt pour ses amis.
Si Gilles Duceppe se décidait à prendre la direction du parti québécois, il y aurait une révolution dans notre société, et il est temps car avec tout ce qui se passe en ce moment il est grand temps que les québécois reprennent le contrôle de leurs avenirs.
A Maisonneuve, ce midi, la question était pertinente : le programme d’un parti a-t-il une valeur quelconque?
Si c’est Pauline Marois, le PQ perd. Si c’est Ducepppe, le parti gagne. Alors, à quoi sert donc un programme?
C’était la même chose avec le NPD et Jack Layton. Des illuminés ont voté pour Jack, pas pour son parti. Cherchez l’erreur. Aujourd’hui, au Québec, le NPD est moins bien coté. Pourtant, seul Jack est disparu. Le parti demeure le même. Ses candidats à la direction déçoivent. Ils sont étrangement silencieux sur tous les dossiers ou presque.
Au Québec, on favorise les têtes d’affiches, pas les partis. Je comprends certains, non les moindre, qui songent à décrocher et joindre le rang des abstentionistes. Si au moins ils songeaient à votre communistes ou QS, pour protester et faire peur aux bourgeois. Rester à la maison ne parrait pas une bonne solution. Mais je les comprends. J’ai un ami, très intelligent, il occupait un poste reluisant à la fonction publique fédérale, qui lui ne vote plus depuis belle lurette. Il est découragé et écoeuré. Il vit dans sa bulle.
A quels saints faut-il se vouer?
Votre ami a le choix de voter pour le moins pourri des partis, s’il s’abstient parce que « découragé » il risque davantage de voir notre gouvernement être dirigé, comme c’est le cas depuis 2003, par un parti qui carbure qu’à la pourriture.
Ils sont tous pourris. Que fait-on? On choisit sa pourriture, c’est tout. Si on s’abstient de voter, c’est qu’on accepte la pourriture des autres.
Le sondage Crop va dans le sens de l’avant dernier sondage non catégoriel de Léger sans jouer dans les chiffres.
Seul Gilles Duceppe pourrait créer une lutte à trois et permette l’élection d’un gouvernement minoritaire quel qu’il soit. Duceppe connaissant bien ses dossiers étant nouveau comme homme politique à Québec pourrait précisément alimenter dans l’électorat francophone clé le duel attendu entre deux partis l’un le PQ qui se positionnerait plus à gauche et plus nationaliste l’autre le CAQ toujours dans l’électorat francophone reprenant les catégories de la droite fédéraliste libérale puisque (broyée le PLQ) par 9 ans de gouvernance laxiste et impotente.
En cas de désistement de M.Duceppe devant le défi, B.Drainville ne pourrait faire pire que P.Marois réussirait peut être un retournement qui dans son cas serait néanmoins difficile mais qui sait? Le problème de Drainville qui possède un potentiel c’est qu’il n’est pas si connu à cette heure comme simple député et qu’on lui reprochera d’être député depuis 2007 seulement et qu’il n’a jamais été ministre mais en voyant le sort réservé à Mme Marois qui a été largement ministre ce critère ne tient plus dans la période actuelle. Si Drainville gagnerait à mieux se faire connaître et cesser d’être trop loyal à sa cheffe, il reste oui un atout du PQ avec les St Arnaud et le jeune Pascal Bérubé par exemple tout en considérant que c’est la candidature de Duceppe qui l’emporte largement pour créer dans l’électorat national francophone le duel qui ne saurait exister avec un PQ Marois puisque le CAQ l’emporterait haut la main actuellement contre le PQ et le PLQ lui concentré dans l’électorat non francophone.
Par l’électorat captif anglo-allophone, le PLQ délaissé par les francos laisse la voie totale au CAQ ou à un duel dans l’électorat francophone entre le PQ si sous Duceppe et le CAQ de Legault. Dans ce dernier cas, la lutte se ferait à trois globalement parce que l’électorat n’est pas seulement francophone, le PLQ détient Montréal majoritairement structurellement.
Ce qui se dégage également de ce et ces sondages c’est que si le Parti Québécois a rencontré historiquement l’hostilité des médias pour la voie défendue du pays du Québec et que ces médias ont intimidés la population en bonne mesure, Québec Solidaire comme parti de gauche assumé social démocrate connaît la même hostilité médiatique et là notamment une résistance importante contre son option de la part d’une partie importante de la classe moyenne francophone. QS semble à moins (d’une alliance avec le PQ, une possibilité) destiné à être soit laminé par une lutte à trois CAQ-PQ-PLQ ou soit autrement de pouvoir devenir le tiers parti officiel et exclusif au parlement québécois si le PQ reste sous la gouverne Marois et disparaît anéanti par la CAQ et le vote libéral monolithique déjà décrit qui assurerait alors l’opposition officielle au PLQ malgré sa gouvernance de destruction sociale et politique du Québec!!
Option Nationale, ce parti ne trouverait sa voie encore que limité toujours que dans la persistance d’un PQ sous Marois et tout en considérant que beaucoup plus que pour B.Drainville, le caractère peu connu de M.Aussant dans une première élection sans parler du jeu des médias à s’en tenir aux partis dominants ne pourra que peu favoriser O.N.
L’importance des programmes pour choisir un parti? L’affaire Legault ou Layton plutôt semble prouver que l’électeur cyniquement parlant n’est plus un citoyen de moins en moins en fait mais principalement maintenant un consommateur d’images, de figures, de bien paraître. Trop de cinéma trop de télé en donne la cause dominante depuis 55 ans. La politique roule à droite moins au Québec certainement mais suffisamment pour que les Québécor et Gesca-SRC mettent de l’avant les poulains Legault-Sirois tout en gardant le lien institutionnel avec le sacré PLQ contrairement au PQ ou à QS et O.N qui sont regardés de haut.
Le PQ est donc confronté à lui même et au sort du Québec. L’arrivé de Duceppe décidant d’une alliance intelligente avec QS créant la réciprocité avec la fusion CAQ-ADQ devenue certaine, l’existence d’un PQ Duceppe qui renégocie avec le clan Parizeau dont un noyau d’entente se trouverait dans la pédagogie de la souveraineté et une vraie politique sur les richesses naturelles. C’est ce PQ Duceppe-Drainville et compagnie qui pourrait aussi forcer le Départ de J.J.Charest confronté à deux adversaires trop forts pour son bilan: en l’occurence Duceppe et Legault.
Le PQ n’est pas mort encore: ce sont les députés existants qui doivent faire comprendre à Mme Marois ce qu’il en est.
Charest et Marois sont devenus les boucs émissaires de la politique québécoise, pleinement mérité pour Charest, moindrement pour Marois. Lorsque des hommes et des femmes politiques sont devenus des symboles expiatoires d’expulsion, plus d’espoir ne subsiste à moyen terme. En oubliant le vote strictement canadien de l’élection du 2 mai, s’en tenant aux résultats québécois du 2 mai, au niveau fédéral, G.Duceppe, M.Ignatieff et S.Harper ont été les politiciens sacrifiés du printemps. À Québec autrement, un million et demi minimum d’électeurs francophones sont probablement prêts a redonner une nouvelle chance à G.Duceppe dans le cadre québécois et non fédéral.
Peut être que les maisons de sondages au service des grands médias souhaitent Duceppe au PQ pour mieux l’écraser s’il est bien battu par Legault et sa CAQ.
Possible peut être que le raisonnement non dit d’un Vincent Marrissal dans La Presse de ce vendredi qui dit que le PQ n’est peut pas mort de par l’option Duceppe cache une intention cachée et perverse.
Plus jouissif probable pour Power Corporation de voir un PQ battu avec un Duceppe qu’avec une Marois. Oui Mais. Le PQ Marois va disparaître et être dissous ou écrabouillé. Indépendamment du jeu des sondages et de leurs commanditaires, il faut voir ce qui doit être fait et pas seulement pour le PQ d’ailleurs pour QS également qui idem risque beaucoup contre la machine médiatique et politique du CAQ.
Présentement le Québec dans l’orbite en chute libre du PQ actuel sous P.Marois se dirige vers une alternance libérale-conservatrice chronique, permanente. Page Publique n’est pas une page idéologiquement proche du conservatisme libéral. Nous nous dirigeons vers une structure politique provinciale conservatrice libérale ou libérale conservatrice.
Nous ne sommes pas dans Voir des libéraux-conservateurs et à l’heure des indignés et du marché financier totalitaire, le conservatisme libéral c’est celui des notables et de la classe d’affaire qui privatise la société plus que jamais dans un fédéralisme mondialiste anglophile, anglophone sans âme.
Le premier d’une série d’articles sur le sondage.
Des tendance de fond se dégage.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201111/24/01-4471353-sondage-crop-la-presse-legault-consolide-son-avance.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B12_en-manchette_254_section_POS1
-Des tendances de fond se dégagent-. Fautes corrigées visibles.
M. Bouchard, il est probable que le PQ va s’écrabouiller lui-même, avant la prochaine élection, sous la supervision du couple Parizeau-Lapointe qui mise sur l’ON de M. Aussant. Mme Lapointe a déjà pris sa carte de membre de l’ON.
Les 45 députés péquistes, effrayés par les derniers sondages, vont probablement refuser de se représenter s’ils sont pensionnés ou se coller à la CAQ s’ils ne sont pas des souverainistes pressés ou à Québec solidaire, s’ils sont plus à gauche que souverainistes ou à l’ON s’ils sont des séparatistes fonceurs, purs et durs comme le coupe Parizeau-Lapointe.
En somme, Monsieur Bousquet, nous n’avons apparemment rien à attendre de personne. Ce couple Parizeau-Lapointe aura tout détruit…
Et, malgré le peu de nouveauté qu’incarne François Legault ou la fatigue qu’inspire Jean Charest, ce sera – à la prochaine élection provinciale québécoise – soit la CAQ ou, plus probablement le maintien au pouvoir du PLQ. Avec encore comme premier ministre Jean Charest.
Il y aura toujours de ces choses incontournables…
Les grenouilleurs essaient de se changer en prince depuis la nuit des temps.
Voici ce que disait Simon-Pierre Diamond alors qu’il était député adéquiste à propos des deux transfuges qui ont quitté le parti:
« Des gens qui se donnent au plus offrant, on en voit souvent au centre-ville, tard le soir, mais au parlement, des gens qui font le trottoir, on en voit très, très, très rarement. » Octobre 2008, lors des départs des députés adéquistes André Riedl et Pierre-Michel Auger, passés au PLQ.
Le 31 mai 2010, il a décidé de changer d’allégeance politique et il est nommé candidat pour le Parti libéral du Québec à l’élection partielle de la circonscription de Vachon. Le 5 juillet 2010, il perd l’élection dans Vachon.
Un transfuge adéquiste au cabinet Normandeau
Battu dans Vachon il y a quelques mois, Simon-Pierre Diamond n’aura pas été abandonné très longtemps par Jean Charest.
L’ancien député adéquiste se joindra lundi au cabinet de la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, à titre de conseiller politique, a appris le Journal, hier.
Il sera chargé de la « gestion de l’actualité » et de la préparation de la Période des questions à l’Assemblée nationale, nous a-t-il dit.
M. Diamond, que Jean Charest tient en haute estime, avait porté les couleurs du PLQ lors des élections complémentaires tenues dans Vachon en juillet dernier. Il avait été battu par la péquiste Martine Ouellette.
http://lejournaldequebec.canoe.ca/archives/journaldequebec/politique/provinciale/2010/12/20101207-210353.html
Il faut que Mme Marois accepte le point de vue des gens derrière la Proposition Crémazie (entre autres les Curzi, Lapointe, Beaudoin, aussant et autres partisans déçus) et ne pas se confiner à la gouvernance souverainiste.Les deux volets de l’accession à l’indépendance sont requis.
C’est là le NOEUD du problème.
-Un extrait d’un article de Richard Lehir qui révèle que le demi frère de Nicolas Sarkozy préside un groupe d’importance et qu’une toile d’araignée s’en dégage entre les Desmarais, les Sarkozy qui connaitraient plus intimement que l’on ne croit Charles Sirois, cofondateur du CAQ.
(…) -On constate donc que Carlyle est un lieu d’influence important au sein duquel les Desmarais sont particulièrement bien introduits, et la présence d’Olivier Sarkozy au sein de ce groupe nous permet encore mieux de comprendre comment « l’empire » déploie ses tentacules.
Ainsi, en consultant l’annonce de la nomination d’Olivier Sarkozy au poste qu’il occupe présentement chez Carlyle, on découvre qu’il a réalisé un certain nombre de mandats importants, dont un pour la CIBC, une banque canadienne dont le président du conseil d’administration est nul autre que Charles Sirois. (….)
-Dans ce monde, la finance libérale-conservatrice se connaît une intimité pas négligeable que la masse des individus anonymes ne se connaît pas entre elle.
Autre passage interprétatif par hypothèse crédible: (….) et que le genre de service qu’un Charles Sirois peut rendre à un Paul Desmarais pour le remercier d’avoir mis à sa disposition son carnet de bonnes adresses est d’aider François Legault à constituer rapidement avec sa CAQ une alternative à Jean Charest qui a désormais beaucoup trop de plomb dans l’aile pour se faire réélire.
L’hostilité de Paul Desmarais au mouvement indépendantiste est bien connue, mais jamais auparavant n’a-t-il mis tant d’efforts à s’assurer que le PQ ne prenne pas le pouvoir. La Presse fait tout ce qu’elle peut pour présenter Legault et la CAQ sous le jour le plus favorable. Encore hier, elle tirait une interprétation toute personnelle du dernier sondage CROP. À croire ce qu’elle écrit en grosses lettres, Legault consoliderait son avance…(….)
-La classe capitaliste est plus agressive que jamais au Québec et se procure deux outils CAQ et PLQ pour faire de la -belle province- qui se souvient mal de son histoire un gigantesque marché de mise à l’encan de nos ressources et avoirs comme le démontre le Grand Nord à vendre de JJ.Charest.
La tragédie: le peuple prêt de Charest à Legault à vendre son âme par ses propres suffrages en se tenant qu’aux impressions et à un simulacre de nouveauté électorale organisé en haut lieu.
Le couple Parizeau-Lapointe n’a absolument rien détruit ! Les responsables du déclin du PQ sont d’abord Lucien Bouchard qui a tout fait pour mettre de côté la question nationale après que la moitié des québécois auront dit oui au dernier référendum. Landry par la suite qui s’est comporté comme un débutant avec le dossier des fusions pour donner la victoire a Jean Charest qui n’en demandait pas tant et dernièrement le mauvais choix de Pauline Marois comme chef, une femme n’ayant pas la cote dans la population et les capacités pour diriger un parti comme le PQ.
Les résultats des derniers sondages nous confirment amplement que ni Parizeau, ni Lapointe et les autres souverainistes qui le sont restés sont responsables du déclin du PQ. La preuve étant qu’avec un nouveau chef comme Duceppe le PQ revient an force dans les intentions de votes.
M. Raymond Saint-Arnaud écrit : « Il faut que Mme Marois accepte le point de vue des gens derrière la Proposition Crémazie (entre autres les Curzi, Lapointe, Beaudoin, aussant »
Il faut, il faut…faudrait, à la place, que ceux qui n’acceptent pas la dernière décision du PQ, reviennent humblement au PQ comme l’enfant prodigue. Ce n’est pas au chef de se plier à la minorité des insatisfaits qui nuisent à leur parti, en le critiquant publiquement tout le temps, parce qu’ils pensent avoir raison sur la stratégie, trop ceci et pas assez cela.
Ils n’ont pas l’air trop fin, ces démissionnaires qui ne savent plus où aller comme des poules pas de têtes qui courent dans toutes les directions : La CAQ, Québec solidaire, l’ON Alouette …
On me permettra – je l’espère – d’inviter tout le monde à aller faire un tour du côté de l’autre billet de Mme Legault relatif au gros bout du bâton…
J’y suis allé ce matin d’une longue tirade, en quatre segments consécutifs, qui pourrait susciter des réactions que j’espèrerais être constructives.
Parce que ce que j’exprime va au coeur même de ce qui devrait vraiment nous préoccuper collectivement. Bien davantage que le maraudage caquiste.
Enfin, s’il se trouve ici des «volontaires» pour se taper ma tirade segmentée…
(Une tirade segmentée pour cause de non-fiabilité de la fonction PUBLIER, trop souvent se transformant en une frustrante fonction OUBLIER…)
Si je me fie à la providence, prévoyer un coup fumant de la part de M. Lafrenière de l’UPAC lors de l’élection partielle dans le comté de Bonaventure lundi prochain.
Loin d’être en difficulté dans ce comté, Jean Charest manipule toujours les bonnes nouvelles avant une ‘élection et les mauvaises après, rappellez-vous la perte de 40 milliards à la Caisse de dépôt en 2008-2009.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201110/28/01-4462260-jacques-duchesneau-congedie.php
On ne saurait trop recommander la lecture attentive des billets de M. Richard Lehire, sur Vigile.net, à tous ceux désireux mieux comprendre les mécanismes qui nous bernent et nous leurent mine de rien.
Ces salaudes restent dans l’ombre, tirent le ficelles et récoltent les fruits de leurs vaillants et constants efforts. Envoyer les autres au casse-pipe, les politiciens, et les récompenser après que leur période utile est terminée. J’ai hâte de voir où M. Charest va atterrir, après services rendus. Il ne sera pas sur le bien-être, ça c’est certain.
Pendant ce temps, nous sommes les dindons de la farce et on en redemande. Il n’y a rien de nouveau sur le soleil, mais pour nous c’est la première fois, comme pour chaque génération. Ce n’est pas pour rien que l’on réserve les meilleures écoles à la classe dirigeante. On ne doit pas jetter de perles aux cochons. La lutte des classes se joue aussi en Amérique du Nord, et nous y sommes.
Le volet « Actualité » de Vigiles.net est intéressant, on y trouve des liens nous proposant les chroniques de Josée Legault au Voir, c’est tout dire.
M Gingras.
Vous lire est un parfum.
Votre jugement et critique portent à réflexion.
Vous avez toute ma reconnaissance .
Il y a en vous de l’intégrité et j’ajoute de l’espoir.
Merci à vous.