À Québec, on s’emballe. Les rumeurs fusent de toutes parts. La chasse aux candidats s’accélèrent. Les partis politiques s’y préparent, au cas où. Bref, ça sent le diesel d’autobus et les I-Pads tout neufs…
Or, dans les faits, les partis se préparent depuis plusieurs mois déjà – 2012 marquant la quatrième année du troisième mandat du gouvernement libéral.
Alors que la CAQ et Québec solidaire ont déjà tenu leurs congrès respectifs, le PQ tiendra sa conférence nationale des présidents la fin de semaine du 5 mai à Québec. Soit en même temps que le conseil général du PLQ tout récemment déplacé de Montréal à Victoriaville pour cause de peur bleue – ou rouge… – de manifestations étudiantes massives.
Bref, n’ayant toujours pas donné le moindre indice de vouloir chercher à résoudre la crise actuelle, Jean Charest prendra-t-il, ou non, prétexte de la grève étudiante pour déclencher des élections générales dès la semaine prochaine pour un scrutin tenu en juin prochain?
Et ce, même si, vendredi dernier, le premier ministre disait trouver carrément «grotesque» toute suggestion allant dans ce sens…
Cette décision d’y aller ou non en tentant de capitaliser sur un conflit social majeur, est-elle même seulement déjà prise par le premier ministre?
Ou la prendra-t-il plutôt, dans un sens ou dans l’autre, à mesure que son conseil général s’approche – les yeux rivés, bien entendu, autant sur les sondages que sur les sorties publiques des leaders étudiants?
***
Un électorat volatil. Très volatil…
Les sondages lui indiqueraient donc une petite «fenêtre», une toute petite…
Le dernier CROP/La Presse plaçait le PLQ à 30%, le PQ à 28%, la CAQ à 25% et QS à 8%. Chez les francophones, le PQ était à 32%, la CAQ à 29% et le PLQ à 22% seulement.
Or, les sondages valent ce qu’ils valent… Et encore plus lorsque depuis des mois et des mois, la réalité, la vraie, est que l’électorat québécois est dans une humeur particulièrement changeante et volatile. Bref, rien de cela ne constitue vraiment une science exacte.
Et donc, compter essentiellement sur une opinion changeante – même si elle semble encore approuver majoritairement la hausse des frais de scolarité décrétée par le gouvernement Charest -, ce serait risqué, très risqué.
D’autant que de plonger en élection sur fond de grève étudiante non résolue – si tel devait être le cas -, ce serait là prendre tout un risque pour un gouvernement usé par trois mandats consécutifs et de nombreuses allégations de collusion, de corruption et de copinage.
Le premier ministre a dangereusement sous-estimé le mouvement étudiant et ses leaders depuis le début du conflit – pour ne pas dire qu’il les a méprisés.
Or, ce mouvement pourrait rendre une campagne électorale tout simplement invivable pour les libéraux. Encore une fois, bien sûr, si des élections devaient être déclenchées sans qu’il y ait eu au préalable une véritable résolution de conflit.
Bref, tout cela fait beaucoup, beaucoup de «si».
Mais que l’élection soit déclenchée ce printemps ou cet automne, il est évident que Jean Charest ira jouer celle-ci, également, sur le terrain de ses adversaires. Dont celui du Parti québécois et de sa chef Pauline Marois, dont certaines positions sur, entre autres thèmes, les frais de scolarité et la souveraineté, ne brillent pas non plus par leur clarté.
Quant à la CAQ et son chef François Legault, il sera à voir s’ils seront capables ou non de corriger cette impression d’amateurisme et d’improvisation qui s’en dégage depuis quelques mois.
***
Une «première» à éviter
Reste que si Jean Charest décidait de faire de la hausse des frais de scolarité son principal cheval de bataille électoral, ce serait la première fois qu’un premier ministre sortant se servirait de la jeunesse de sa propre société pour chercher à gagner une élection en divisant volontairement l’opinion publique. Le tout pour chercher à conforter sa propre base électorale tout en instrumentalisant ce conflit pour tenter en même temps d’élargir celle-ci.
Ce qui n’irait pas, c’est certain, sans provoquer quelques dommages sociaux collatéraux importants pour la suite des choses. Par conséquent, c’est une «première» à éviter.
Mais, bon, le suspense ne durera encore que quelques jours… Et qui sait? Peut-être y aura-t-il, contre toute attente, une résolution miraculeuse de ce conflit… aussi improbable qu’elle demeure pour le moment. Très improbable…
***
L’art d’induire la population en erreur
Improbable d’autant que ce lundi, la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, n’a cessé de répéter sur toutes les tribunes que le gouvernement, lui, avait «bougé» avec son «offre globale» de vendredi, alors que, affirmait-elle, «jamais, jamais, jamais», les organisations étudiantes, elles, n’avaient présenté de propositions concrètes pour dénouer la crise…
Or, cela est faux. Rigoureusement faux.
En effet, dès la mi-mars, des propositions très concrètes étaient faites, publiquement, par les organisations étudiantes, incluant la CLASSE, pour assurer un meilleur financement des études supérieures sans pour autant hausser les frais de scolarité. Voir ici.
Ce n’est certes pas parce que ces propositions ne rencontraient pas l’approbation, autant idéologique que politique, de la ministre et du premier ministre, qu’elles n’ont jamais existé pour autant…
Et donc, ce mardi, la FECQ et la FEUQ reviendront, une nouvelle fois, avec des propositions concrètes…
***
Et vous?
En attendant, encore une fois, dans les faits, seul le premier ministre sait vraiment ce qu’il entend faire, ou non, côté élections.
De votre côté, que pensez-vous qu’il pourrait décider? Et quelles en seraient les conséquences possibles?.
Charest annonce des élections en juin-juille et le CAQ devient gouvernement minoritaire .
Vox populi, vox dei
Je pense que Charest est désespéré, et que sa seule planche de salut se situe du côté de la solution « grotesque ». Il prend un risque énorme, car l’actualité (qu’il ne peut prévoir) pourrait grandement le desservir. En effet, les partis bien préparés ont certainement de beaux dossiers dans leurs cartons électoraux, qu’ils s’empresseront de faire connaître à la population. Certains de ces dossiers peuvent s’avérer extrêmement embarrassants pour le PLQ.
Mais Charest a-t-il vraiment le choix? Dans les circonstances actuelles, alors que le taux d’insatisfaction envers le gouvernement atteint des niveaux astronomiques et qu’il s’agit apparemment de l’indice le plus fiable, c’est la seule façon d’éviter l’hécatombe…
Grotesque, oui, très certainement, mais Charest n’a pas de scrupules.
Si Jean Charest cherche à se faire réélire sur le dos des étudiants, ce ne sera qu’une preuve de plus qu’il est, avec tout son gouvernement, sans foi ni loi. Chercher à vaincre la jeunesse, y a-t-il quelque chose de plus méprisable, a fortiori pour le ministre de la jeunesse?! Ne serait-ce pas une honte de chercher à se donner de la hauteur en prenant les étudiants comme adversaires? Un seul mot nous vient alors: bassesse. Il reste à espérer que les québécois ressentiront quelque dégoût devant une manoeuvre si indigne.
Madame Webb, je suis d’accord avec vous, c’est éminemment méprisable. Et je suis la première à condamner cette guerre que Charest mène contre nos enfants, croyez-moi. Mais comme je le mentionnais, il n’a aucun scrupule: pour lui, la fin justifie les moyens. La fin: garder le pouvoir OU sauver la face en réduisant au maximum les dégâts (faits à son parti). L’honneur et le sens de l’État: il ne connaît pas.
On evoque beaucoup des elections mais je crois que peu de commentateurs prennent la peine de reflechir 2-3 min ( ca leur arrive souvent …) sur l’absurdite de la situation elle meme de faire une election sur le conflit lui meme …
Il y aurait de mon point de vue deux elements faisant de cela pratiquement une tragedie absurde …
(1)
On peut bien evoquer l’urgence d’une election pour le conflit pour faire ceci ou cela …
http://blogues.cyberpresse.ca/gilbertlavoie/2012/04/28/scenario-fictif-delections-printanieres/
Le premier commentaire ….
« Scénario très probable. Mais une petite question: pourquoi un gouvernement libéral réélu règlerait-il la crise étudiante? Il est déjà au pouvoir et il en est incapable. »
Une election pour avoir a nouveau les deux mains sur le volant ? Et pour faire quoi de plus qu’il ne pourrait faire en ce moment ?
(2)
Il y a toujours cette idee du cout des elections et que le monde veut pas d’election dans les premier jours d’une campagne et combien on est pret a payer dans une democratie …
Mais dans un contexte d’une hausse de frais de scolarite et que les montant sont du meme ordre de grandeur … ca donne une touche d’absurde supplementaire …
On va trouver de l’argent pour des pancartes, mobiliser des militants, pour faire de la publicite …
On met l’argent ou son nos priorite …
—-
Et on pourra je pense toujours compter sur une presse complaisante pour faire passer les questionnements de fond dans une eventuelle campagne electorale en arriere plan et demander au premier ministre s’il etait un fruit il serait quel fruit … ou faire des commentaires a quel point notre Jean c’est un lion, c’est un grand deabater ou trouver du temps d’antenne pour un commentaire d’une ministre pour nous dire que Jean a un bon sens de l’humour …
Et poser des question inofensives tant sur la forme que le fond …
Pour avoir ecoute la conference de presse de Line Beauchamp et Jean Charest et j’invite les internautes a le faire, on se rend compte a quel point on a une presse qui aime bien son premier ministre et qui le question gentilment … des questions qui remettent pas vraiment en question la bonne foi du gouvernement ici ou sa volonte de negocier la … qui revienne sur la CLASSE quand elle peut …
pas de question de fond sur le role des universites …
Et alors meme que Jean … disait a une journaliste en gros … si vous avez pas compris vous comprendrez jamais … vos collegues eux ont l’air d’avoir compris …
… les journalistes ont continue comme si de rien n’etait …. le respect du pouvoir je vous disais …
Personne pour lui dire en temps reel pour l’envoyer chez le diable ?
Je pense que des journaliste confondent se comporter de maniere professionnel et un respect inconsiderer des fonctions …
—–
Dans le serie on dirait que La presse veut notre bien …
» La médiation. Pour quoi faire? »
« Grève: 35% contre 42% »
« La CLASSE endosse la violence »
« Petit rappel sur la démocratie »
« Tasser la CLASSE »
« La tyrannie de la minorité »
« Gouverner »
La question a quel moment des journalistes et chroniqueurs de d’autres quotidiens vont faire autre chose que des petits commentaires timides ici et la et affirmer plus clairement que ce qui se passe dans certaines salles de presse commence a ressembler a autre chose que simplement des editoriaux et une certaine teinte …
Pourquoi Charest règlerait-il la grève étudiante une fois réélu puisqu’il ne peut la résoudre maintenant? Très simple: parce qu’il irait chercher un mandat clair à cet effet. Il se sentirait légitimé de le faire.
Mais je suis d’accord avec vous sur un point: il ne peut faire advenir de force la paix sociale. Alors il aurait clairement avantage à régler la question avant.
« Pourquoi Charest règlerait-il la grève étudiante une fois réélu puisqu’il ne peut la résoudre maintenant? Très simple: parce qu’il irait chercher un mandat clair à cet effet. Il se sentirait légitimé de le faire. »
Meme la … pas sur qu’au niveau rhetorique ca tient tres longtemps dans une discussion serieuse … ( c’est sur dans une campagne qu’avec une question de journaliste ici et la la on peut toujours les embobiner avec 2-3 lignes qui se tiennent pas)
Mais moi si on me dit qu’on veut aller chercher un mandat clair …
je me dit alors serait-il que le mandat actuel n’est pas clair ?
Et puis je prends un peu de recul et je me dis …
Il me semble qu’on est dans une crise depuis 11 semaines et qu’un des arguments est justement que gouvernement a un mandat clair pour faire cette hausse …
Si Charest va en élections avec cela, ça va lui péter dans la face.
Ça être son Vietnam, comme pour les Américains.
Il ne faut pas exclure de l’analyse Québec Solidaire, qui pourrait en étonner plusieurs car eux ils sont clairs sur la question des frais de scolarité.
Et pas seulement sur la question des frais de scolarité. Leur position sur la souveraineté (via une Assemblée constituante dès le premier mandat) est nettement plus clair que la nébuleuse « gouvernance souverainiste » de Mme Marois.
De même que les positions sur l’environnement, la fiscalité, la lutte à la pauvreté et aux inégalités sociales, sur les Premières nations, le contrôle des ressources naturelles, le transport en commun, etc.
La manipulation politique de la grève, avec l’aide de la médiacratie provinciale, pour faire oublier le pillage systématique de l’État, va t elle fonctionner. Réponse, au prochain sondage (jeudi). S’il n’est pas bon pour le PLQ, Charest va continuer sa pratique de la terre brûlée. Et les Martineau de ce petit monde va continuer de nouss parler de vitres cassées, pendant qu’on vandalise l’État au complet; petitesse quand tu nous tiens.
La Commission Charbonneau qui va l’achevé l’increvable Charest à l’automne vous pensez. Pas si certain. Charest a planté ses hommes qui contrôlent la mamame :
(…)
Un ex-fonctionnaire du Conseil exécutif, vétéran du ministère de Jean Charest, occupe un poste clé au sein de la commission Charbonneau, a appris Le Journal de Québec.
C’est nul autre que l’ancien bras droit de Gérard Bibeau qui conseille France Charbonneau quant à la conduite des travaux de la commission d’enquête sur l’industrie de la construction.
(un autre)
Le Conseil exécutif a aussitôt proposé la candidature d’Alain Lauzier, qui a travaillé notamment auprès d’André Dicaire et de Gérard Bibeau, qui se sont succédé depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux au stratégique poste de secrétaire-général du gouvernement, le bras droit administratif du premier ministre.
(…)
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2012/05/20120501-050632.html
…
Et qui est le meilleur allié de ces prédateurs du bien publique : Québec Solidaire qui nous invite à diviser le vote et ainsi devenir les alliés objectif de Charest , Bref à voter idiot utile :
Québec Solidaire de Charest
David contre Goliath.
Tous les moyens sont bons pour faire taire les empêcheurs de tourner en rond étudiants et les obliger à rentrer dans le rang, doivent se dire les patrons de Québecor et Gesca qui n’hésitent pas à envoyer au combat leurs soldats bien dressés avec leurs mépris bas de gamme et leurs sophismes sortis de nulle part pour sauver le soldat Charest, le grand sauveur du Plan Nord et du retours des Nordiques.
Que reprochent les temples grises Pratte, Martineau, Samson, Duhaime ect… aux étudiants en oubliant avoir eux-mêmes déjà fleurté avec les grands mouvements de contestation contre la guerre au Vietnam ou la ségrégation raciale dans les années 70?
You must conform!
Quel mauvais exemple à suivre pour la majorité silencieuse bien domptée s’il fallait qu’elle se mette à contestée elle aussi les augmentations de frais déguisés du Ministre des finances Bachand, la police anti-émeute ne suffirait plus à la tâche.
Comme les étudiants n’ont pas de maître ils pourraient ruiner la campagne de M.Charest mais aussi celle de Mme Marois et de M.Legault.M. Charest pourrait très bien déclenché des élections en esperant que les alliés de Mme Marois se retourne contre elle.Très calculateur le monsieur.Il a plusieurs vies comme un chat.Grrr.
Dans cette histoire, certains prétendent que l’offre de bonification des prêts et bourses de vendredi du gouvernement serait profitable aux étudiants dont le revenu familial des parents est de 60,000 dollars par années. C’est selon les calculs du fiscaliste Godbout de l’université Sherbrooke. On rappellerait que ce Godbout serait un lucide issu du mouvement de Lucien Bouchard, une recherche rapide sur Google confirme semble t’il que ce fiscaliste Godbout est un lucide.
http://journalmetro.com/actualites/economie/8927/lenfer-fiscal-quebecois/
« Dans cette histoire, certains prétendent que l’offre de bonification des prêts et bourses de vendredi du gouvernement serait profitable aux étudiants dont le revenu familial des parents est de 60,000 dollars par années. »
Et puis en regard de cela des gens ( Andre Pratte, Alain Dubuc) en viennent a dire ahah on voit que les etudiants sont dans un debat ideologique …
Moi ma question si cette hausse est si progressive que ca … dans le fond pourquoi tout ce drame pour faire passer une hausse et pas utiliser l’impot qui est progressif … serait-ce par ideologie …
1) Depuis quand « C’est un Lucide » est-il rendu un argument?
2) Peu importe son affiliation, les chiffres et les calculs sont valides. Ils ne soutiennent pas votre thèse j’en conviens, mais on ne peut s’attaquer au messager.
M Godbout est fréquemment invité de nombreux organismes réputés pour donner un points de vue fiscal sur les débats québécois. Par exemple, il fait fréquemment partie de la liste des invités de l’INM, un institut que l’on ne pourrait qualifier de « droite ».
Il écrit aussi au Devoir, journal, encore une fois, pas particulièrement de droite non plus.
Bien à vous,
Un joueur pour rhetorique 101 …
« mais on ne peut s’attaquer au messager. »
Venant de vous …
http://voir.ca/josee-legault/2012/04/15/lart-de-la-division/
15 avril 2012 · 20h31
http://voir.ca/josee-legault/2012/04/20/cest-lhistoire-dun-premier-ministre-et-dune-greve/
20 avril 2012 · 21h47
« Et en nous ressassant encore tous ces faits avec ce vocabulaire vous jouez un double jeu. Vous dénoncez la violence d’une main et de l’autre « fouettez » »
vous tirez abondament sur le messager vous meme …
et puis reprenez votre propre argument
« M Godbout est fréquemment invité de nombreux organismes réputés pour donner un points de vue fiscal sur les débats québécois »
la prochaine fois …
Mme Leagault est une analyste frequemment invite de nombreux medias pour donner un point de vue sur les debats quebecois.
—
On voit ben qu’on a des blogueur-acteurs …
Voilà la source de mon propos pour fin de compréhension. Cet article propose une médiation entre le gouvernement et les organisations étudiantes fort bien! Encore que cette référence à ce fiscaliste, les conditions véritables d’une volonté politique de négociation d’ un gouvernement qui espère alimenter la distorsion pour des fins électorales?
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/etudiants-prochain-arret-mediation/12615/
Cette possibilité d’élection en début d’été exprimerait pour J.J.Charest que la commission Charbonneau créerait trop de dommages collatéraux pour le PLQ en automne. Que la fenêtre du printemps 2013 pour une élection relèverait du pourrissement électoral pour le PLQ comme décembre 2013, fin mandat légal de gouvernance ce serait un moment d’une usure inqualifiable pour le PLQ et Charest.
Reste cette élection quitte ou double maintenant pour Charest avec le risque que le PLQ puisse prendre toute une raclée électorale! Parce que l’usure du gouvernement libéral est déjà une réalité criante! Le PQ va travailler sur une équipe Marois, la CAQ ne sera pas silencieuse non plus ni non plus Q.S.
Une élection n’est jamais gagnée d’avance pas plus qu’une guerre.
Il n’a pas vraiment le choix et s’il déclenche des élections à ce moment-ci, dans ces conditions, cela veut dire que ce sera plus risqué à l’automne…vous imaginez! Je crois qu’il avait prévu annoncer des élections le 20 avril, mais il s’est fait prendre par les manifestations. Les étudiants bousculent son agenda. Donc, il y va au jour le jour. Je viens de répondre à un sondage, il doit se croiser les doigts et attendre le résultat. C’est très risqué. En passant, les publicités du Plan Nord et de ses propositions aux étudiants, ressemblent à de la publicité électorale payée par les contribuables et ça, sincèrement ça me dérange.
J.J.Charest coincé par l’agenda électoral.
« Gens » Charest fera certainement ce que les chefs usés font, un excès de narcissisme. Il déclenchera des élections ce printemps. Si les acteurs du mécontentement populaire cessent de manifester dès le déclenchement des élections, démontrant à la population qu’ils savent écouter, le PQ sera élu si Pauline Marois proposer la seule solution qui s’impose en matière de financement universitaire, la privatisation de l’université McGill et le transfert de de ses généreuses subventions aux autres universités du Québec. Les libéraux et la CAQ ne se remettraient pas du démantèlement de l’apartheid universitaire, tout clientéliste qu’ils sont. De plus, la solution devrait de gré ou de force plaire à McGill qui aspire, n’est-ce pas, à devenir une université privée équivalente à Yale, Harvard ou Stanford.
Intéressant!
Vous avez là des idées de génie, Monsieur Corbeil!
Comment se fait-il que nous ayons attendu si longtemps avant de sérieusement commencer à nous tirer collectivement dans les pieds!
Allons, du nerf! Quelles autres institutions avons-nous ici au Québec qui suscitent le respect hors de nos frontières? Faisons vite l’inventaire de ces «détestables réussites» et allons leur montrer de quel bois nous nous chauffons.
Enfin… une solution intelligente à tous nos problèmes et la promesse d’un avenir radieux pour tout le monde. Quel réconfort de constater que certains se triturent les méninges pour nous aiguiller vers des sommets nous étant encore à ce jour inconnus…
(N’hésitez surtout pas à nous réconforter davantage si, au fil de vos réflexions, d’autres avenues que le sabordage envisagé de McGill vous venaient à l’esprit. Et un gros merci à l’avance…!)
Gilles Duceppe ride again
Gilles Duceppe: le Québec à un moment charnière
Il croit que l’effervescence actuelle au Québec peut favoriser une nouvelle poussée.
http://quebec.huffingtonpost.ca/2012/04/30/entrevue-exclusive-gilles-duceppe_n_1466341.html?ref=canada-quebec
Le « travail » de M.Charest est accompli. Les ressources naturelles sont données, l’infrastructure gouvernementale est détruite et on tue le temps sur le dos des étudiants et des « soi-disant causes sociales »… en attendant d’occuper DES sinécures à très haut revenu. Durant ce temps, on ne parles pas « D’AUTRE CHOSES ». La dialectique anti carrés rouges (maccarthisme?) des médias est très efficace pour enflammer l’antipathie populaire. M. Charest se fout des étudiants en grève car ceux de sa CLASSE n’ont pas besoin d’aide pour envoyer leurs enfants à l’école.
« Le « travail » de M.Charest est accompli. »
exact. il sera décoré pour services rendus.
et legault est le nouveau poulain de ces gens.
il est prêt à prendre le relais. c’est écrit dans la presse.
seront-nous dupes?
Il est temps que les citoyens et citoyennes du Québec se réveillent…la lutte étudiante en est une pour préserver notre système public ! veut-on vraiment retourner 60 ans en arrière…Sans un système de santé public je n’aurais pas vaincu mon cancer, sans une éducation publique et accessible je ne pourrai envoyer mes trois enfants à l’université. Des élections…suis prête, prête à m’indigner et aller voter pour le changement, le vrai cette fois ci ! Un pays…oui aussi, prête à dire oui à une référendum. Prête à vouloir léguer autre chose que ce que nous vivons actuellement à mes enfants ! Dans ce même ordre d’idée, un groupe de mères en colère, mères solidaire s’est formé en réactions à la violence gouvernementale et instutionnelle que subissent nos jeunes…On organise une marche solidaire, ce dimanche 6 mai, 10h00 place Mc Gille collège et rassemblement au Parc Émilie Gamelin, lieu symbolique, pour une pique nique familial ! Merci Mme Legeault d’être une voix pour nous qui n’avons pas toujours accès à une tribune, je partage vos blogues et articles sur ma page facebook chaque semaine !
Bravo pour ce regroupement de mères solidaires. La politique s’est réveillée dans les familles. . Je vois un projet de société qui s’allume. Les étudiants, les occupy, Québec Solidaire, des journalistes, des artistes se tiennent debout et vont de l’avant. Ce virage vers l’humanisation est essentiel pour l’avenir de tous les humains. Ceux qui sont attachés à leur confort matériel ne lâcheront pas facilement. Comme nous ne sommes ni sourds ni aveugles, nous savons que nous sommes encore en minorité et qu’il faut redoubler d’ardeur.
Peut-on avoir les coordonnées de ce regroupement de mères solidaires?
Je crois que M. Charest va se retirer du conflit et laisser Mme Beauchamp se battre. Lorsqu’elle sera dans les cables contre les fédérations étudiantes, les partis de l’opposition et la population, M. Charest ressurgira pour démentir sa ministre (si vous croyez que ce n’est pas possible, allez demander à M. Fournier concernant la commission d’enquête). M. charest prendra la parole de l’homme sage qui répondra au bon vouloir du peuple en dévoué serviteur qu’il est, et par le fait même nous demander l’honneur de continuer à nous servir pour un autre 4 ans.
Instinctivement, ou le gros bon sens me dit que Jean Charest ne va pas déclencher des élections au printemps. Quand il a rejeté avec virulence cette idée « grotesque » en conférence de presse (après avoir déserté la table de négociation), son idée était déjà faite.
Et si je fais un séjour dans sa tête (je resterai pas longtemps, promis) : « Je me sens de plus en plus coincé, ça a bien l’air qu’avec ces maudits étudiants pis leur entêtement que je n’avais pas vu venir, je vais être obligé de reporter les élections en automne… pis, j’enrage. Et peut-être qu’il rajoute « Hé, les parents, tenez donc vos enfants tranquilles, comme vous l’êtes tranquilles, c’est comme ça que l’on est habitué de vivre au Québec, le gouvernement fait ce qu’il veut quand il veut, en autant qu’il sache courtiser au moment des élections. Cette idée aussi …. c’est pas comme ça que vous avez été élevés ! Cette idée de ne pas léguer ce silence de masse silencieuse à votre progéniture…. »
Je sors rapidement de cette tête, j’étouffe.
L’astucieux et très médiocrate John James fera ses élections en juillet; le jour du scrutin aura lieu pendant les vacances des travailleurs de la construction et des étudiants, clientèles électorales qui lui doivent toute une baffe. La seule fenêtre d’opportunité ouverte pour une réélection du Liberal Party est un taux de participation d’autour de seulement 50%
Vous souvenez-vous du jour du dernier scrutin ayant eu lieu en décembre 2008 à une température de -20 C où seulement 57% des électeurs inscrits à la liste électorale se sont présentés aux bureaux de scrutin.
Je n’arrive pas à croire que les citoyens ne voient pas le jeu infâme et hypocrite de Charest et du PLQ dans la gestion du dossier du financement des études. Je ne peux pas m’imaginer une seconde que mes concitoyens puissent envisager une seconde de reporter ce minable gouvernement au pouvoir.
Il y a d’abord le passé des dernières années de pouvoir jusqu’à présent qui sont en elles-mêmes un puissant plaidoyer pour changer de gouvernement. Voici une liste partielle de ce que nous ne devons pas oublier ( merci à Luc Lemoine) :
«-la vente secrète des droits miniers de l’île d’Anticosti par Hydro-QC, avec Vandal
– la braderie de nos ressources naturelles dans le Nord
– le scandale des garderies
– le scandale entourant la démission de Tomassi
– le scandale du retrait de la vie politique de Nathalie Normandeau, ex-vice-
première-ministre
– le scandale entourant les élections des maires libéraux à Mascouche et à Laval,
entre autres
– les 75 000$/an donnés par le P.L.Q. au 1er ministre durant plus de 10 ans
– notre autonomie agro-alimentaire qui est passée de 75% sous les péquistes à moins
de 30% sous les libéraux +
– le scandale des gaz de schiste qui n’attendent que la réélection des libéraux pour
redémarrer !
– les dépassements dans les contrats du gouvernement avec ses amis du privé
-la taxe “santé” de 100$ en 2011, de 200$ en 2012 etc etc
– la mise sur la tablette du Rapport Bouchard-Taylor et le laisser aller dans les
accommodements
– le scandale des visites au château des Desmarais ou sur le bateau d’Acurzo
– la Commission d’Enquête Charbonneau qui a été lancée le plus tard possible et qui
n’aura rien dévoilé avant les élections, sur la corruption dans la construction et sur
les financement (sic) électoraux
– l’inutilité de la Commission sur la fédération
– ….»
Du haut de mes 66 ans je ne me rappelle pas avoir eu connaissance d’autant de motifs sérieux de ne pas voter pour un parti politique.
Alors si Charest et le PLQ poussent l’infamie jusqu’à se servir du conflit avec les étudiants qu’ils ont eux-mêmes fabriqués de toute pièce, ce gouvernement battra tous les records d’abjection et de bassesses.
Soyons bien conscient que si Charest prend la décision de déclencher des élections prochainement, ce n’est pas pour régler une crise sociale.
Il aura plutôt créé volontairement une crise sociale POUR ALLER EN ÉLECTION et essayer de sauver sa peau !
C’est bien ce que je crains.
Par ailleurs, lors des partielles du 5 décembre, les électeurs de Bonaventure avaient de multiples raisons de ne pas voter PLQ, y compris la malheureuse Nathalie Normandeau, mais ils l’ont fait. C’est à n’y rien comprendre. Peut-être qu’ils manquent de raisons de voter pour un autre parti? Il y a la polarisation fédéralistes-souverainistes qui joue, c’est certain, mais depuis que Legault est entré dans la danse, le jeu est changé.
En tout cas, Mme Marois devra affûter ses armes. La position qu’elle a avancée dimanche, à Larocque-Lapierre, me semble intéressante, mais je ne suis pas certaine qu’elle plaira aux étudiants qui tiennent mordicus à la gratuité scolaire: gel des frais de scolarité jusqu’à ce que le rattrapage du Québec, en ce qui concerne la fréquentation universitaire, soit complété (il y aurait un retard de 5%), et ensuite discussion (États généraux?) sur les augmentations à prévoir. Je trouve cette suggestion très sage. On voit que Mme Marois saurait faire face à une situation de crise, ce que nous n’avons pas vu du gouvernement actuel.
En passant, inutile de m’attaquer en disant que je suis aveuglée par ma partisanerie péquiste, ce n’est pas le cas. Je favorise ON.
Des élections prématurées! Tiens donc.
Et si le PLQ se faisait passer un Jack Layton par Québec Solidaire… 🙂
L’électorat est volatile. Il est incontrôlable, imprévisible. On vient de le constater en Alberta. Oh! surprise. Tel est pris qui croyait prendre. 🙂
D’après moi, des élections cette année serait jouer à la roulette russe. On ne perd qu’une seule fois. Le PLQ n’a rien à gagner en précipitant les choses. QS a bien joué ses cartes en fin de semaine. Maintenant, tout repose entre les mains du PLQ.
Personnellement, j’attendrais la fin du mandat de cinq ans. Rien de ce que révèlerait la Commission Charboneau serait nouveau. Entre temps, les adversaires du PLQ auront d’avantage de chances de se tirer dans le pied en changeant leur voilure en fonction des sondages. Le mot girouette est-il permis hors de l’Assemblée Nationale?
Chus ben comme chu. J’reste comme ja. M. Charest devrait en prendre de la graine. Et je ne parle pas du mieux qui est l’ennemi du bien. Pas pire celle-là aussi. Dans le doute abstients-toi. Etc
Lors de la parution du Rapport Parent, la fiscalité n’était-elle pas plus favorable à la gratuité scolaire?
Rien n’interdit de faire machine arrière et de récréer des conditions gagnantes pour les étudiants et la société.
La fiscalité actuelle, déficiente, est le fruit de mauvais choix politiques, choix antisociaux. On ne parle pas de Lois naturelles qui gouvernent l’univers. La fiscalité est la responsabilité de l’Homme. Le problème : l’Homme. La solution : l’Homme.
Il est temps de changer l’homme.
À parler pour ne rien dire on n’apporte rien.
Mais les remarques de Mme Grogières sont intéressantes. Évidemment que la faiblesse du PLQ est, jusqu’à un certain point, dépendante de la force de ses adversaires. Dans ce contexte nous devons nous demander si la bonne stratégie pour le PQ sera de s’en tenir à une attaque en règle des actions méprisables du PLQ qu’il collectionna tout au long de ses mandats; les souligner au crayon gras, sortir les squelettes, les enveloppes, les post-it, etc.
La stratégie péquiste pourrait aussi être de présenter des solutions à la gouvernance plus que douteuse de Charest et de sa troupe de corrompus. Mais je me souviens très bien du KO qu’a subit le PQ quand dans un débat télévisé il proposa son fameux «budget de l’An 1». Son adversaire n’avait eu qu’à soutenir que le PQ faisait erreur, que tout était faux. Alors Parizeau se vit obligé d’entrer dans des explications techniques qui passèrent loin par-dessus la tête des citoyens. Le fameux «Keep it simple !» trouvait toute sa force.
Les opposants au gouvernement corrompu et lâche de Charest devraient selon moi choisir la stratégie de l’attaque en règle et mettre les libéraux sur la défensive, continuellement. Il me semble qu’il y a là assez de matériel pour tenir toute une campagne électorale. Les partis de l’opposition doivent refuser d’aller sur le terrain du PLQ. Ils doivent trouver le moyen de démontrer à la population que, mis en perspective, le conflit avec les étudiants montre est une infamie mais qu’il est anecdotique et est le dernier élément d’une longue série de gestes et de décisions abjectes et méprisables du PLQ.
Mais la question de comprendre les motivations des citoyens à vouloir reporter au pouvoir un gouvernement corrompu reste intéressante et importante. Elle reste ouverte …
Le PQ a un programme de grande envergure sur le thème de l’énergie et ressources : Maitre chez nous phase 2.
La crédibilité de ce programme tient à ce candidat: Daniel Breton,
Ici , au nom du PQ, il dresse un réquisitoire implacable contre la magouille libérale : la dépossession tranquille :
http://www.youtube.com/watch?v=y8TBfOt7w3M&feature=youtu.be
À 13h00, la FECQ & la FEUQ ont présenté leur «contre-proposition globale» à l’«offre globale» présentée vendredi par le PM et la ministre de l’Éducation:
http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/01/01-4520584-la-fecq-et-la-feuq-proposent-un-gel-a-cout-nul.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4520870_article_POS1
En cela, ce qui frappe avant tout, est la capacité de ces organisations à réfléchir sur la gestion même du système universitaire dans une perspective d’accessibilité, de saine gestion et à long terme – contrairement aux gouvernements de plus en plus portés aux décisions à court terme -, tout en avançant des propositions concrètes.
Vers 16h20, en réaction, la ministre Line Beauchamp se dit maintenant ouverte à des discussions avec l’«ensemble des acteurs» du milieu universitaire, mais pas à un «dialogue» avec les organisations étudiantes….
Cette «discussion» hypothétique ne porterait évidemment pas sur l’objet même de la grève, soit la hausse des frais de scolarité.
Sur cette question, le gouvernement ne recule aucunement et les organisations étudiantes tiennent à ne pas les augmenter. (Dans ma chronique de demain, j’expliquerai pourquoi leur position est fondée ainsi que la provenance de l’approche gouvernementale dans ce dossier.)
Josée Legault a dit: « Vers 16h20, en réaction, la ministre Line Beauchamp se dit maintenant ouverte à des discussions avec l’«ensemble des acteurs» du milieu universitaire, mais pas à un «dialogue» avec les organisations étudiantes…. »
Est-ce qu’elle aurait retenu l’idée de tenir des États généraux sur l’éducation? Ce serait une formidable ouverture…
Si c’est le cas, je l’en féliciterai!
Mais attendons plutôt la suite…
C’était surtout sur la question d’un Conseil ou d’une Commission de surveillance des universités. Mais la réaction était déclinée sur les modes «je suis déçue», ««je suis ouverte» et «je m’interroge»…
Pour visionner la conférence de presse de la ministre, c’est ici:
http://www.assnat.qc.ca/fr/video-audio/AudioVideo-41551.html?support=video
Line Beauchand est pantoite.
Et Jean Charest est certainement las, las, las.
Ce qui se pointe a l’horizon c’ est beaucoup plus qu’ une manifestation d’étudiants !
Une grande partie de citoyens dont la plupart sont jeunes ( génération Y ) en ont plein le casque du modèle politique et sociale qu’ ils se font imposer par nos petits néo-libéralistes manipulateurs a l’ extrême . Par un gouvernement pourri qui veux s’ accaparer des richesses naturelles pour partager les profits entre les petits amis .
Par l’infantilisation insultante et méprisante des mononcles et des matantes ( autant des X que des boomers ) qui se ferment les yeux sur le vol systématique des Harper et Charest de ce monde en vociférants agressivement contre les jeunes du Québec . Du discours démagogique de nos Lucides comme Lulu Bouchard et son sous-fifre Francois Legault . Lulu Bouchard et l’ex patron d’ Hydro-Québec André Caillé et du nouveau qui semble encore pire , Vandal dont j’oublie le prénom .
Des SNC Lavalin qui copule avec la dictature Syrienne et que nos mononcles et matantes ( X et boomers ) ne disent mot en regardant ailleurs . Des nombreux petits pégreux qui alimentent la caisse électorale du parti au pouvoir pendant que nos mononcles et nos matantes de la petite droite ( des X et des boomers ) ridiculisent les partis de gauche , les syndicats et les BS .
Ce qui se passe présentement c’ est un écoeurement total de l ‘attitude provocatrice de tout les disciples du » gros bon sens » dont certains voteront encore pour la corruption étatisée du PLQ et que d’ autres voteront pour l’autre parti siamois mais plus francophone , la CAQ , au service du Québec inc , avec Lulu Bouchard et son industrie de voleurs comme modèle économique du nouveau Québec caquiste ! Ces jeunes regardent la merde dans laquelle ont les fait marcher depuis des lustres et ils en ont assez !
La grève étudiante n’aura qu’alimenté le feu qui ne demandait qu’ a s’étendre !
Et c’ est un boomer qui vous le dit !
C’est pathétique les nouvelles ce matin:
La ministre Line Beauchamp qui fait du copinage avec des maffieux pour sa campagne électorale mais elle a peur de Gabriel l’étudiant.
Et Lise Thibeault l’ex lieutenant gouverneur du Québec qui est poursuivi pour un montant « substantiel » et qui se lamente de ne pas être traitée correctement parce qu’elle a longtemps « servi » dans les services publiques…
C’est un conflit social sur fond d’immoralité.
En tant que citoyens, l’inquiétude nous gagne parce que nous ne connaissons plus l’état véritable dans lequel notre pays est plongé.
À chaque jour, de nouvelles révélations douteuses concernant ce gouvernement (et amis(es)) pendant que nos jeunes bataillent depuis 12 semaines pour ne pas être taxés une autre fois par cette « gang » de cyniques corrompu Es.
Ce conflit nous fait clairement voir que de profonds changements doivent se faire sinon ça sera la débâcle.
Des questions aussi difficile à répondre que celles auquelles Jean Charest doit répondre.Va-t-il prendre la chance de laisser pourrir la situation? Pense-t-il profiter d’un climat pourri pour espérer un bas taux de participation aux prochaines élections? Compte-t-il se faufiler entre les différentes options offertes par les autrres partis politiques pour nous faire la preuve de toute sa sagesse ou plutôt de son irresponsabilité?
Être à la place du mouvement étudiant, j’irais d’une proposition d’augmentation des frais de scolarité représentant l’inflation depuis 2007 jusqu’à aujourd’hui et cette augmentation s’étire sur 2 ans. Il y aurait moratoire sur l’augmentation des frais de scolarité et la tenue d’un sommet où TOUT le monde sera présent.Il faut sortir de ce sommet avec une entente où TOUT le monde sera d’accord.
Cette indexation permettrait au gouvernement de cesser de constamment dire que le mouvement étudiant ne veut rien entendre d’une augmentation. On pourrait ensuite s’assoir et débroussailler toute cette question de la gestion universitaire et de la participation du privé. Dans la toumente actuelle, la réflexion est impossible et l’urgence exige de se calmer le ponpon et de reprendre le contrôle de l’agenda.
Le mouvement étudiant ne doit pas porter l’odieux du blocage et de la fermeture du gouvernement actuel sur cette question de l’augmentation des frais de scolarité. Il faut placer ce gouvernement devant ses propres contradictions et montrer que c’est lui qui ne veut pas négocier.
Je viens de lire Martineau qui s’abaisse de plus en plus au niveau des bornés qui animent les radios-poubelles. De vous lire m’a fait le plus grand bien, Merci.
Bref, on ne sait pas où on s’en va, mais on y va!
Il ne faut pas tout mélanger. Ne faisons pas le jeu de Charest et de son parti corrompu.
Concernant le dossier du conflit étudiant, il est évident, à mes yeux du moins, que l’origine du conflit est essentiellement la volonté du gouvernement Charest d’avoir un conflit afin de se positionner positivement dans l’opinion publique. C’est certain que tous souhaitent que nos universités soient bien financées, même les étudiants j’en suis certain.
L’enjeu du financement adéquat des universités n’est pas en cause ici. D’autres moyens existent. Si le gouvernement n’avait pas voulu de ce conflit il n’en aurait pas eu.
Charest a choisi de s’attaquer au problème de financement des universités de la façon qui lui semblait, dans un contexte pré électoral, la meilleure pour son image, sans se soucier une seule seconde des impacts pour les étudiants. Il est le premier responsable des graves problèmes engendrés par ses décisions mesquines. Évitons d’accabler tout de go les étudiants des conséquences de la situation. «It takes two tango !»
Concernant les élections à venir, il faut reconnaître que dans notre contexte politique, c’est le chef du gouvernement qui a l’entier contrôle du jeu. Mais nous devons constater que Charest agit d’une façon ignominieuse en instrumentant ce dossier à ses propres fins électoralistes.
Faire du conflit étudiant un enjeu électoral serait une insulte à l’intelligence et aux valeurs morales des citoyens. Ce serait exactement la même chose que si les pompiers mettaient le feu à un pâté de maisons pour justifier leurs exigences salariales.
Les élections à venir devront être l’occasion d’évaluer le bilan du gouvernement Charest d’une part et d’autre part se demander si le PLQ est le parti le mieux placé pour faire avancer le Québec. Ainsi, le développement du Nord du Québec doit-il se faire selon le Plan Nord de Charest ou selon d’autres plans qui pourraient être le résultat d’un consensus social issu d’une large consultation où les groupes impliqués auront eu l’occasion de faire valoir leurs points de vue.
Avec toutes les allégations de scandales concernant l’entourage de Charest et du PLQ, je me dis que d’autres seraient mieux placés pour réaliser n’importe quel ambitieux projet impliquant des milliards de dollars.
Il faut tout de même se garder de mettre le renard dans le poulailler.
Mon député de circonscritpion m’annonce que selon les rumeurs à l’assemblée, des élections seront déclenchées aussi près que cette fin de semaine ci, lundi le 7 Mai tout au plus.
Si tel est le cas, je pense que nous aurons un gouvernement péquiste minoritaire avec une première opposition libérale avec un autre chef que Jean Charest.
Les caquistes ne feront pas très haut, et les vrais gagnants de tout ceci seront Québec solidaire.
Option nationale (qui MÉRITRAIT VRAIMENT d’être plus connu), s’en sortira certainement avec Aussant réélu (au moins) et peut-être un autre candidat brillant parmis les mornes….
J’aimerais partager votre optimisme, mais avec la conjecture éléctorale qui s’annonce (PQ +CAQ + QS + ON vs PLQ), je ne vois pas comment on peut imaginer autre chose qu’un gouvernement libéral majoritaire.
Libéral majoritaire, dites-vous camelectric?
Peut-être. Car l’opposition, en s’étant autant divisée, a tout fait ou presque pour demeurer dans l’opposition. À croire que la préférence en ce qui les concerne serait de s’opposer. Ce qui est autrement plus facile que d’avoir à jongler avec mille et un problèmes continuellement, sans oublier que souvent les interlocuteurs sont encore plus problématiques que les problèmes eux-mêmes…
À se demander, d’ailleurs, pourquoi quelqu’un voudrait continuer des batailles quotidiennement perdues!
Mais, chacun ses dadas.
Quant au moment des prochaines élections, pour de multiples raisons, cela ne devrait pas avoir lieu avant l’automne. Rumeurs ou pas.
La ministre Beauchamp avoue publiquement qu’elle ne se fera plus prendre a fraterniser avec un membre de la mafia dans le financement du PLQ dans sa propre circonscription !
« Je ne le referais plus « de dire toute penaude celle qui infantilise les groupes d’étudiants en grève.
Peut-être que nous nous excitons pour rien et que l’argent donné par le mafioso ne représente que 2.00 $ de l’heure !
Le combat des étudiants est juste et bon. La cause est noble.
Cela dit, le jeu, à ce stade, en vaut-il la chandelle? Les enjeux sont énormes : l’année scolaire. Les chances qu’ont les étudiants de gagner cet affrontement sont nulles.
Ne serait-il pas plus sage de rentrer au bercail, terminer ses études et se venger lors des prochaines élections en faisant campagne et en votant contre le PLQ?
Où sont les priorités? L’année scolaire ou les principes? aussi justes soient-ils. Les enjeux immédiats ne sont pas sans conséquences.
Avoir raison et se suicider ne fait pas une belle jambe. Dans ce combat, les méchants ont les meilleurs cartes. Ce n’est pas juste mais la vie est souvent injuste. C’est le cas maintenant. Il est temps de limiter les pertes.
Rester vivant pour se battre une autre jour en l’espoir de meilleures circonstances est plus intelligent que mourir sur le champ de bataille, en vain. Parfois, reculer pour mieux sauter est plus intelligent que rester sur place et se faire faucher.
Il est temps de changer de tactique. Primo vivere.
Tous les partis politiques ont des squelettes dans le placard. Même René Lévesque a été élu en 1960, à son insu, grâce à de la magouille. Il l’a appris des années plus tard.
Quand le crime fleuri, c’est le cas au Québec, et au Canada, il pousse comme de la mauvaise herbe, parfois malgré soi. Ce fut le cas pour Mme Beauchamp et bien d’autres.
Souvenons-nous que M. Bourassa avait interdit à la CECO d’aller enquêter du côté de la caisse électorale et du crime organisé. Rappelons-nous que Pierre Laporte faisait l’objet d’une enquête sur ses liens avec le crime organisé et n’oubions pas que ses gardes du corps étaient ce qui restait des frères Dubois.
Dis-moi qui tu fréquentes…
Un petit-déjeuner causerie, impliquant 60,000 beaux dollars à la caisse du parti en retour, organisé par un(e) ministre, en occurrence Line Beauchamps, avec Arcuri et Zampino, n’est pas fortuit. Un peu plus de vigilance de la part d’un(e) politicien(ne) quant à la réputation des TIZAMIS rencontrés sur demande expresse de leur part n’est certainement pas comparable à des magouilles perpétrées à l’insu de la victime.
Le chat est sorti du sac.
Maintenant que Charest et son gouvernement pourri se rendent compte que les choses ne vont pas comme ils l’espéraient, Bachand confirme qu’ils ne veulent rien savoir de régler le conflit étudiant qu’ils ont eux-mêmes mis en scène. Ils en feront donc un enjeu électoral. C’est bien ce qu’il aurait déclaré en chambre.
Faire des élections sur le dos des étudiants. Quelle grandeur ! Voila des politiciens qui ont le bien des citoyens à cœur ?
Je souhaite, pour démontrer combien l’attitude de Charest et de son gouvernement d’eunuques sont de lamentables politiciens visqueux, que tous les partis de l’opposition, unanimement, dénoncent clairement la décision honteuse de faire de ce conflit planifié un outil électoraliste.
Je souhaite que tous les partis d’opposition, d’une même voix, rappellent aux citoyens que le véritable enjeu des prochaines élections sera la moralité du gouvernement Charest impliqué dans des accointances avec le monde interlope et des personnalités plus que douteuses. L’exemple de la ministre de l’Éducation en étant la dernière illustration.
Nous sommes-nous demandé s’il n’y avait pas de conflit avec les étudiants, de quoi parlerions-nous ?
Le gouvernement Charest, c’est très clair, utilise le conflit étudiant comme bombe fumigène afin de créer un écran de fumée pour occulter son putride bilan gouvernemental. Nous devons résister à nous laisser distraire de la réalité politique gangrénée du PLQ et de son chef.
En effet.
Aujourd’hui, en s’en remettant aux électeurs pour trancher, le ministre des Finances a confirmé ce qui était déjà d’une évidence patente: le gouvernement n’a aucune intention de régler un conflit qui lui semble être «payant» dans les sondages.
http://www.ledevoir.com/societe/education/349019/droits-de-scolarite-bachand-tire-un-trait-et-s-en-remet-aux-electeurs
Le ministre fut on ne peut plus clair: «Il y a une place pour régler ça, c’est lors d’une élection. Il y a un parti qui veut la gratuité, un autre qui veut les geler, il y en a deux qui pensent qu’il faut qu’on finance les universités.»…
Le tout, en précisant que le gouvernement avait encore un an pour les déclencher (en fait, c’est même un an et demi puisque la dernière élection générale a eu lieu en décembre 2008).
Voici une hypothèse à évaluer pour régler ce conflit en essayant de sortir du cul-de-sac actuel.
Imaginons que les partis de l’opposition s’entendaient pour promettre aux étudiants qu’advenant la défaite du PLQ aux prochaines élections, qu’ils créeraient une commission politiquement indépendante pour trouver une solution satisfaisant les étudiants et le gouvernement en ce qui a trait au financement universitaire. En fonction de la solution adoptée, les étudiants ayant été lésés par la décision du PLQ en 2012 recevraient une forme de dédommagement équitable par le nouveau gouvernement.
En contre-partie, les étudiants reviennent rapidement en classe sauvant ainsi in-extremis leurs sessions d’études.
De cette façon, on isole le PLQ, on règle le conflit et on réinstalle la paix sociale.
Pourquoi pas !
P.S. Il n’y a pas de droit d’auteur sur cette idée ! 😉
Pourquoi pas?
Ne faudrait-il pas que les membres de cette commission soient apolitiques? Des vieux de la vieille, retirés des voitures, capables de voir le bien commun au lieu de leurs vieilles amours. Ici, le masculin embrasse le féminin.
La sagesse accompagne la vieillesse, chez les âmes bien nées. Il doit bien exister au Québec de vieux routiers, encore bons pour le sevice publique, capables de cet exploit civique.
Cette idée, M. Drouin, est digne d’intérêt. J’y souscrits
Restera à connaître la fibre morale du gouvernement nouvellement élu… Dans l’opposition on parle haut et fort. Au pouvoir, on met la sourdine, c’est bien connu. Pourquoi ne pas relire le Rapport Parent, tout simplement?
Vous avez raison quand vous écrivez : «Restera à connaître la fibre morale du gouvernement nouvellement élu…»
C’est pourquoi je dis que cette entente devrait être conclue formellement avant les élections. Ainsi d’une part le dossier ne serait plus un enjeu électoral sauf pour le PLQ clairement identifié comme le responsable du drame.
D’autre part je verrais très mal un parti renier après coup la parole donnée.
Enfin on donnerait clairement le signal que l’avenir de notre jeunesse transcende la politicaillerie, assainissant ainsi le climat politique et social.
Et voilà une énième conséquence du refus du gouvernement de négocier avec les associations étudiantes en vue de résoudre le conflit. Ce que d’aucuns qualifient, avec raison, de «pourrissement» du conflit:
http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/02/01-4521224-greve-etudiante-le-juge-en-chef-sen-mele.php
Charest et son gouvernement irresponsable se sont donc arrangés pour remettre au judiciaire les responsabilités qu’ils ne sont pas capables d’assumer. C’est bien ce qu’on appel pelleter dans la cour du voisin.
Suivant la suggestion que j’ai faite plus haut, si elle était avalisée par les asso étudiantes et les partis de l’opposition, le gouvernement serait temporairement mis sur la tangente. Ce qui pourrait aider à assainir le climat. Du coup on éviterait au judiciaire de se mêler de ce dossier UNIQUEMENT politique et électoraliste.
Et le PLQ risquerait de se retrouver Gros-Jean comme devant. Ce qui ne me déplairait pas, loin s’en faut.
Or, rien n’aura autant marqué cette autre journée de grève étudiante que les révélations contenues dans cet article de La Presse de ce matin et signé par le journaliste d’enquête André Noël.
Cet article fait état d’un petit déjeuner de levée de fonds tenu en 2009 avec la ministre Beauchamp avec seulement 15 à 20 personnes et où se trouvait également un membre connu de la mafia – Domenico Arcuri. Le nom du restautant? «Piccolo Mondo». Eh oui… comme le monde est petit…
http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201205/01/01-4520935-un-invite-embarrassant.php
L’importance de la nouvelle étant ce qu’elle est, ce matin, la période de questions a donc porté presque en entier sur le sujet avec des questions posées par le PQ & la CAQ.
La réaction ultra préparée et dictée d’avance de la ministre Beauchamp fut celle-ci:
http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201205/02/01-4521107–je-ne-le-referais-pas-dit-beauchamp.php
Cela étant dit, lorsque la ministre jure qu’elle ne connaissait pas elle-même cet «individu», la chose demeure possible.
La question ici est à savoir si des membres de son personnel politique de l’époque, eux, le connaissaient? Et si, oui ou non, la présence de M. Arcuri et sa grande générosité envers les coffres du PLQ lors de ce déjeuner de levée de fonds aurait facilité pour lui par la suite la bonification du certificat d’autorisation accordée par le ministère de l’Environnement à son entreprise Énergie Carboneutre?
En passant, ce petit déjeuner de levée de fonds pour le PLQ était organisé par des cadres de la firme de génie-conseil Genivar. Ce qui soulève, à nouveau, des questions éthiques importantes sur ces levées de fonds clé-en-main dites «sectorielles» et sous-traitée par un parti politique à des membres de firmes qui font des affaires avec le gouvernement.
Ce jeudi, Québec solidaire tiendra d’ailleurs un point de presse où Amir Khadir et Françoise David «présenteront un important rapport intitulé « Le financement sectoriel : Portrait et propositions de Québec solidaire pour en finir avec la corruption.»»
***
Plus tard, cet après-midi, la chef péquiste Pauline Marois, questionnée sur le sujet, a répondu que selon elle, la ministre Beauchamp n’avait plus la crédibilité nécessaire pour porter le dossier du conflit actuel.
Bref, cette histoire est loin d’être terminée.
Et donc, on comprend mieux pourquoi hier, en fin d’après-midi, la ministre Beauchamp fut soudainement remplacée dans les médias pour répondre à la «contre-proposition» de la FEUQ et de la FECQ par son collègue des Finances, Raymond Bachand. La ministre ayant dû être tout à coup prise par la nécessité de «préparer» la sortie de cette nouvelle ce matin. (Inévitablement, les téléphones normaux de vérification par le journaliste ayant été fait hier auprès de l’attachée de presse de la ministre, il tombe sous le sens que cette dernière devait préparer sa réplique d’aujourd’hui.)
D’ailleurs, la question de la présence d’un mafieux important dans une activité de levée de fonds où la ministre était l’invitée – et où peu de personnes étaient présentes -, est d’une importance telle que ce matin, à la période de questions, le gouvernement avait bien préparé son «équipe» de «damage control».
Ainsi, non seulement la ministre a répondu parcimonieusement aux questions posées et ce, en demeurant strictement collée à ses «lignes» -, on a aussi vu:
1) le leader du gouvernement, Jean-Marc Fournier, intervenir à plusieurs reprises pour demander que l’on respecte la parole de la ministre (comme le stipule le règlement de l’Assemblée nationale);
2) le ministre actuel de l’Environnement, Pierre Arcand, se levant aussi pour répéter qu’aucune faveur politique n’avait été accordée à l’entreprise Carboneutre;
3) et finalement, le ministre délégué aux Finances, Alain Paquet, s’est également levé à quelques reprises pour répéter que le gouvernement avait resserré les règles du financement des partis. Il a aussi rappelé que le PQ avait également été pointé par le Rapport Moisan pour avoir déjà accepté (de 1995 à 2000) près de 100,000$ en dons de la firme Groupaction – des dons acheminés de manière illégale par des prête-noms. (N.B. Groupaction était une des firmes liées de très près au scandale des commandites. Après la publication du Rapport Moisan, le PQ a remboursé ces sommes au trésor public.)
Bref, comme à chaque fois où la question épineuse d’un financement possiblement occulte des partis est soulevée, les accusations de faire «pareil» se lancent de part et d’autre de la Chambre. Joli message envoyé aux citoyens…
Et, encore une fois, la preuve par l’absurde que l’heure est venue de passer à un financement des partis entièrement public…
***
Dans son point de presse de ce mercredi, Pauline Marois – tout en réclamant des élections pour dénouer cette impasse – a également fait état d’une «nouvelle» position sur la question des frais de scolarité. Soit que si le PQ prend le pouvoir, il annulera la hausse de 82% décrétée par le gouvernement Charest, se contentant d’une «indexation» au coût de la vie. (En fait, la chef péquiste avançait cette nouvelle position ce dimanche à l’émission Larocque-Lapierre).
***
Addendum:
1) sur le Rapport Moisan: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/112200/rapport-moisan-le-pq-a-sciemment-ferme-les-yeux
2) sur Twitter, une professeure de Gatineau me fait parvenir ce compte-rendu d’une conférence donnée en 1999 par Jean Charest à l’Université Laval – il était alors chef de l’opposition officielle – appuyant un gel des frais de scolarité en ces termes : »Le gouvernement doit respecter sa décision de geler les frais de scolarité. À cet égard, je lui demande de donner les moyens aux universités de respecter les engagements qu’il a pris sur cette question. »
http://www.scom.ulaval.ca/Au.fil.des.evenements/1999/03.25/charest.html
M. Drouin fait une suggestion très intéressante. Tout comme M. Gingras, j’y souscris.
Je viens aussi d’entendre la position du PQ.
Mme Marois propose une hausse limitée à l’indexation. Peut-être ? Mais à la condition que si une autre proposition était identifiée par le groupe d’étude dont elle suggère la création et qui serait plus avantageuse, des moyens seraient mis en place pour ne pas pénaliser les effectifs étudiants de 2012.
Salutations,
André Labelle
Je souscris aussi à la proposition de M. Drouin, qui est fort intéressante. Elle a le mérite de permettre de sortir du cul-de-sac actuel, de favoriser la reprise des études, tout en laissant le débat ouvert, et en donnant l’espoir aux jeunes de gagner leur cause. En tout cas, ils seraient écoutés, ce qui serait déjà ça de gagné, ce qu’ils n’ont pas actuellement. Cependant, la condition qui fait l’intérêt de la proposition, est un changement de gouvernement, ce dont personne ne peut être certain. Il y a un risque pour les étudiants.
Mme Grogières
Merci pour votre appréciation de ma suggestion. Toutefois, je vous rapellerai que la vie est une activité extrême: on ne s’en sort jamais vivant. 😉
Mais plus sérieusement, difficile, à ce moment-ci (après 12 sem. de grèves) et de par la volonté même de Charest et du PLQ, d’identifier une solution équitable sans zéro risque.
«Un voilier est plus en sécurité au port mais il n’a pas été construit pour y rester.»
[Dicton populaire]
Il y a une personne qui est présentement entre la vie et la mort.
Le gouvernement charest a laissé pourrir un conflit dans le but de gagner des votes aux prochaines élections et le voilà en face de blessures graves et peut-être un mort dans l’émeute de vendredi soir.
Le conflit social s’est transformé en conflit criminel.
Mais encore une fois ça ne sera pas la faute des libéraux.
Mais comment Charest pourrait espérer se faire réélire quand il y a autant, sinon plus d’étudiants en grève que fonctionnaires dans le gouvernement??? Puis avec le PQ et QS récupérant une bonne partie du mouvement, ça augure mal, en fait, pour les Libéraux.
« Il y a une personne qui est présentement entre la vie et la mort.
Le gouvernement charest a laissé pourrir un conflit dans le but de gagner des votes aux prochaines élections et le voilà en face de blessures graves et peut-être un mort dans l’émeute de vendredi soir.
Le conflit social s’est transformé en conflit criminel. »
En effet.
Et tant qu’on continue à ne rien faire conter la propagande violente et réactionnaire de Radio-Cadenas, La Presse et cie, même à les supporter, encore trop de gens vont marcher avec le discours des ordures au pouvoir.
Les autorités médiatiques sont complices de la tyrannie. Ici comme ailleurs.
Montebello durant la grève de 2005, Charest osait dénoncer la « violence des jeunes » alors qu’une jeune manifestante s’était fait mettre dans le coma à coup de matraque. Mais où sont les policiers aux soins intensifs… ou encore en prison pour leurs voies de faits et homocides?
Les femmes vont battre Charest.
Elles n’accepteront pas qu’il tape sur les étudiants, leurs enfants et l’avenir du Québec