Dans ma chronique de cette semaine, j’analysais les trois mois de gestion de crise de la grève étudiante menée par le gouvernement avec cynisme et un entêtement aussi partisan qu’idéologique.
En effet, le gouvernement a laissé pourrir le conflit, les manifestations se multiplier et la hargne s’installer.
Et Pourquoi?
Primo: parce que ça lui rapporte dans les sondages. Pour ce gouvernement impopulaire en fin de troisième mandat se cherchant une «fenêtre» électorale, la grève étudiante – qu’il n’a JAMAIS vraiment cherché à résoudre – lui est bénéfique, politiquement et électoralement.
Secundo: parce que idéologiquement, la hausse de 82% des frais de scolarité maintenant étalée sur 7 ans, fait partie de ses politiques tarifaires d’inspiration néoconservatrice (ou néolibérale, c’est selon). Des politiques voulant que le citoyen-contribuable soit dorénavant considéré comme un utilisateur-payeur, lequel, au-delà de ses impôts et sans égard à son niveau de revenus, doit casquer en plus directement de sa poche. Qui pour certains services publics directs. Qui pour des services publics sous-traités au privé.
Ces deux éléments sont indissociables. Bref, le blocage est politique, partisan et idéologique.
Ils sous-tendent l’entêtement du gouvernement à tout faire pour ne pas négocier une véritable résolution de conflit sur la base de l‘objet même de la grève étudiante: la hausse des frais de scolarité.
Sans compter la question d’une mission des universités québécoises qui, telle qu’elles se pratiquent, sont aussi fondamentalement remises en question par les associations étudiantes. Lesquelles, soi dit en passant, se sont également livrées à une analyse et une réflexion de fond sur le sujet, de même qu’ils ont présenté publiquement des recommandations concrètes. Ce qu’aucun ministre de l’Éducation n’a fait au Québec depuis des lustres.
Même sur la question d’une possible gratuité scolaire pour les études supérieures, la CLASSE a fait une démonstration de sa faisabilité alors qu’au gouvernement – même si cette proposition, sérieuse et étayée, remonte déjà ici à plusieurs décennies -, on ne s’est jamais donné la peine de l’étudier.
Face à l’entêtement du gouvernement, la situation se détériore de jour en jour au point où, de plus en plus, la paix sociale est mise à mal.
Le gouvernement laisse pourrir le conflit, ce qui ouvre de plus en plus la voie à son instrumentalisation par des casseurs, professionnels ou non. Sans résolution en vue, avec le temps, qui sait à quoi pourrait mener un tel pourrissement de la situation.
Pour ce qui est des casseurs, on les a vus à l’oeuvre à Victoriaville, vendredi soir dernier. À l’ouverture du conseil général du PLQ, des blessés graves furent victimes d’une confrontation très dure entre des casseurs professionnels et la SQ dans ce qui fut une véritable émeute.
Pas étonnant que les voix s’élèvent, dont celle de Québec solidaire, pour réclamer une enquête indépendante sur les méthodes de contrôle de foule utilisées ce soir-là par la Sûreté du Québec, de même que sur le rôle joué par les casseurs.
Dans cette dégradation palpable du climat social, ce jeudi matin, des engins fumigènes furent lancés dans le métro de Montréal et l’ont paralysé pendant plus de trois heures.
En point de presse, le maire Gérald Tremblay a quant à lui fait appel à la «société civile», dont les grands-parents et parents…
Le maire de Montréal, de toute évidence, est dépassé et désemparé par la crise au point où il est même incapable de faire appel directement au gouvernement pour qu’il mette fin à sa stratégie de division qui déstabilise le Québec… pas seulement sa métropole.
Entre temps, le gouvernement, les yeux rivés sur les sondages, reste sourd. Irrémédiablement.
Avec un maire de Montréal complètement dépassé et un gouvernement du Québec aussi entêté, force est de constater l’absence troublante au Québec d’un leadership politique éclairé.
Et donc, pendant que des assemblées générales d’étudiants à travers le Québec rejettent massivement par vote une «entente de principe» qui ne touche en rien la question des droits de scolarité, la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, refuse d’ouvrir, face à face, de nouvelles discussions avec les associations étudiantes. Des échanges téléphoniques, dit-elle, en tiendraient lieu.
Résultat: les associations étudiantes se mobilisent de plus en plus – la CLASSE annonçant même aujourd’hui une «immense» manifestation pour les 22 mai prochain.
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Une grève incontestablement instrumentalisée
Depuis ses débuts, la grève étudiante est instrumentalisée par le gouvernement Charest à des fins essentiellement électoralistes.
Or, elle l’est aussi par des casseurs professionnels à propos desquels, étonnamment, les «autorités», autant politiques que policières, donnent fort peu de détails. De qui s’agit-il vraiment et d’où viennent-ils?
Cette double instrumentalisation du conflit est – on ne saurait en douter -, une combinaison des plus inquiétantes pour la suite des choses. Socialement et politiquement.
C’est pourquoi il est urgent pour le premier ministre de sortir de son mode stratégique de «sortie de crise» où il calcule surtout ce qui peut être bénéfique pour le PLQ électoralement, pour entrer, enfin, dans un mode réel, sincère, transparent et responsable de résolution de conflit.
Certains avancent qu’une solution possible serait un moratoire sur la hausse en attendant les élections.
Une autre piste de solution est que le premier ministre mandate sa ministre pour qu’elle discute directement avec les associations étudiantes des deux questions fondamentales qui sous-tendent la grève: les droits de scolarité et la gestion-mission des universités. Dans la mesure où les leaders des associations étudiantes affirment, de leur côté, être prêts à retourner autour d’une table pour une véritable négociation face à face, cette piste de solution mérite qu’on s’y arrête.
D’autant que, ce faisant, le système d’éducation, dans son volet post-secondaire crucial, ne s’en porterait que mieux tout en y assurant un accès équitable.
Bref, des formules de résolution de conflit existent. C’est indéniable. S’agit de voir si le gouvernement s’entêtera ou non dans l’ultra partisanerie sur cette question. S’agit de voir s’il serait même capable de négocier de bonne foi sans jouer à qui poussera le plus loin…
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Une paix sociale mise à mal
Responsable de la paix sociale et de la sécurité publique, le gouvernement se doit de les protéger. Or, seule une véritable résolution de conflit, ouverte et constructive, peut le faire.
Pour le moment, nombreux sont ceux à se poser une question fondamentale: à qui sert ce chaos? Une chose est certaine, il ne profite en rien au Québec.
Dans son point de presse, le maire de Montréal disait s’inquiéter déjà pour la paix sociale pour les festivals et le Grand Prix de cet été…
C’est vraiment, vraiment à espérer que le maire n’entend pas de rumeurs sérieuses sur la possibilité que ce conflit puisse encore durer des mois et des mois… On ose à peine y penser…
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Le populisme, l’amalgame et la caricature
Une autre résultante du pourrissement du conflit et de la stratégie de division utilisée par le gouvernement Charest depuis le début de la grève, on trouve une polarisation sociale comme nous n’en n’avions pas vue ici depuis longtemps.
On la constate, entre autres, chez certains médias populistes.
À divers degrés, on y entend des tentatives d’associer le mouvement étudiant à la violence, voire même, dans certains cas, à l’«extrême gauche» et au «communisme» /sic/. Ce qu’on appelle pratiquer l’«amalgame».
Or, ce qu’il faut surtout comprendre est que de tels procédés substituent aux débats d’idées une espèce de hargne contre ceux et celles qui, plus nombreux et plus visibles qu’avant, remettent en question ouvertement la vision néolibérale montante. Et ceux qui la remettent le plus en question, par hasard, ce sont les étudiants grévistes eux-mêmes, leurs familles, professeurs, intellectuels et artistes, qui les appuient publiquement.
Le problème est qu’on verse ici dans un anti-intellectualisme aussi primaire que classique, de même que dans la caricature de toute lutte menée, aussi pacifique fut-elle, pour une plus grande équité socio-économique.
Ce qui, à son tour, ne sera pas sans laisser des séquelles dans la société.
Les exemples de ce procédé sont nombreux. Et parfois même, ils sont surprenants.
Ainsi, au long de ce conflit, on aura vu à la télévision, entre autres, un professeur-chroniqueur accuser sans broncher le porte-parole de la CLASSE, Gabriel Nadeau-Dubois, de tenir un discours de «batteur de femmes».
On aura vu un gestionnaire haut-placé du ministère des Affaires municipales faire paraître dans un grand quotidien un texte aux propos fascisants contre le mouvement étudiant, lesquels propos ne furent pourtant jamais dénoncés publiquement par le gouvernement.
On aura vu à l’émission de Mario Dumont, un député péquiste, Martin Lemay, se dire très inquiet, dans la foulée du conflit étudiant, de ce qu’il présente comme une montée au Québec de l’extrême-gauche et du communisme. Pour visionner l’entrevue, c’est ici. Pour lire aussi la première partie de sa «lettre à un jeune gauchiste», qui semble avoir attiré l’attention de M. Dumont et où Martin Lemay annonce dans un prochain texte qu’il ferait également part de sa «crainte de voir les mouvements d’extrême-gauche subordonner la lutte pour l’indépendance du Québec à la révolution communiste», c’est ici…
Et on ne compte plus, sur une toute autre note, les montées de lait contre les étudiants qualifiés à répétition sur plusieurs tribunes d’«enfants-rois».
Ce genre de populisme, on l’entend aussi sortir de la CAQ, dont le chef lançait un appel à ramener les étudiants en classe par tous les moyens… comme si les caquistes ignoraient que des escortes policières pour étudiants ne feraient rien d’autre que d’envenimer une situation qui l’est déjà amplement…
Et pourtant, il est parfaitement possible de débattre posément, pour ou contre, des enjeux de cette grève.
Or, devant leurs auditeurs nombreux, certains médias entretiennent plutôt la polarisation, l’amalgame, la caricature et les théories de complot où foisonnent une «extrême gauche» et des «communistes» qui, ici, aujourd’hui, sont pourtant aussi peu nombreux que les rues montréalaises sans nid-de-poule.
Bref, comme je l’écrivais cette semaine, il faut croire que rien n’inquiète autant certains milieux au Québec que de voir une jeunesse conscientisée, politisée, mobilisée, instruite et comprenant la force de l’action collective…
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Addendum: pour écouter mon analyse à l’émission Maisonneuve en direct, c’est ici (à 21 minutes 30).
Je souhaite de tous mes voeux un trève à ce conflit qui devient dangeureux pour la paix sociale.
La premier ministre est le seul qui peut hisser le drapeau blanc…MAINTENANT !
bonjour Mrs Coutu, la paix social? ce sont les élus qui en parle et qui intègre cette idée de penser dans la tête de la population, oui il existe un conflit en ce moment, mais quand ce conflit seras régler la dite paix social seras revenue dans notre société, les politiciens ont une panoplie d’outils pour manipulé l’esprit des gens et ce qui est triste, ces que ces outils fonctionne très bien depuis plusieurs années, ces comme ces fameux sondage que la population ingère pour pour prendre leur décision face a une situation, ces sondages font partie de la désinformation, qui déstabilise justement la paix social.
Vraiment très très très clair, tout ça…
Bonjour Mne Legault
Tout allait bien, Charest nous faisait rêver avec non plan nord qui ressemble de plus en plus à un clan pour s’emplir les poches ras le bord. Les radio-poubelles ont vu les étudiants gâcher leur party de la première pelletée de terre du futur amphithéatre pour le retour des Nordiques dans la ville de Haut comme trois pommes Labeaume.
Richard Martineau récupère le tout en pondant trois billets par jour d’incitation à la haine en tirant sur les étudiants comme il la faisait avant avec les musulmans.
S’t a plus beau avant.
http://www.youtube.com/watch?v=RYezkfL2a0U
Définitivement, je vous adore. Vous faites une analyse beaucoup plus objective et réaliste que les vendus des journaux nationaux. Moi j’ai une question qui me trotte dans la tête depuis quelques jours : Si l’augmentation de 17% est acceptable pour la majorité, serait-elle aussi acceptable pour les frais d’électricité qui pourrait être suggéré suite à un appui massif à l’augmentation des frais de scolarité, il faudrait bien que les québécois fasse leur part, n’est-ce pas. Pourquoi pas aussi augmenter les taxes sur l’essence au niveau de l’Europe ?
Pas besoin d’augmenter les taxes et les tarifs, juste une bonne administration des finances publiques serait suffisante pour combler le manque à gagner du sous-financement universitaire, des soins à domicile, etc.
Le peuple québécois est aveugle et muet pour ce qui est essentiel et bavasse sur ce qu’il considère comme de la crasse. Aujourd’hui, c’est les étudiants et demain, en fait, j’aime mieux pas y penser. Car il suffit de voir l’absurdité pour être totalement découragé de cette société qui tombe dans une culture populiste et pendant ce temps, le gouvernement fait oublier ses échecs.
-Train de l’Est
-Infomatisation des dossiers de la santé
-Infornatisation des données publiques
-Subventions aux multinationales
-Contrats et appels d’offres 30% plus cher ( sûrement à cause de l’indexation (Inflation))
bonjour,
ça fait un bout que je lis vos article et franchement, désolé pour le post précédent, je ne vois aucune objectivité de votre part non plus.
Face à l’entêtement du gouvernement, la situation se détériore de jour en jour au point où, de plus en plus, la paix sociale est mise à mal. Je pourrais retourner ça envers les étudiants, en remplacant le mot Gouvernement par Etudiants.
Ils ne sont pas tout blanc non plus. Comment négocier avec les étudiants si le seul critère est le gel de la hausse ou rien … il n,y a aucune négociation possible tant que les DEUX camps ne sont pas prêt à mettre de l’eau dans leur vin. Donc à qui vraiment la faut de ce conflit .. je dirais au deux partis.
Aussi, si le fond est sur la hausse, il faudrait que les gens arrêtent de tout mêler les enjeux, en gestion de crise ou de problème, la seule façon de faire pour régler quelque chose est de régler un point à la fois. En ce moment ce n’est pas le cas, on parle de tout et de rien et on fait du sensationnalisme avec tout. Rien ne se réglera de façon civiliser tant et autant que les gens ne voudront revenir à la base et commencer à discuter d’alternative, autant d’un côté comme de l’autre.
Pour l’instant, les deux partis principalement intéressés sont campés sur leurs positions et les deux partis se fis à la réaction du public pour guider leur geste …
Dans notre société, on s’attend à ce que ce soit le gouvernement qui prenne les initiatives quant à la gestion des affaires publiques. Or c’est bien le gouvernement Charest qui a décidé de la façon de gérer le financement des études universitaires. C’est lui qui a tiré les premières salves.
Or je prétends que le gouvernement Charest savait alors exactement ce qu’il faisait. Je soutiens que Charest a atteint exactement l’objectif qu’il souhaitait atteindre. Mais il l’a fait sur le dos des étudiants en se faisant aider de quelques casseurs professionnels qui ont été eux aussi, peut-être à leur insu, instrumentalisés à des fins électoralistes.
Alors quand vous dites que les étudiants sont aussi responsables des évènements et que vous écrivez : «Donc à qui vraiment la faut de ce conflit.. je dirais au deux partis.», je ne peux vous suivre sur ce terrain. En la matière, il faut il me semble, aller plus loin que le bout de son nez.
Très éclairant ce texte de la »GoGoche »… nous voulons votre bien et nous l’aurons coûte que coûte disait ce chroniqueur… tous les autres sont des imbéciles! 0-o
Votre commentaire est très éclairant !
«Quand j’entends discourir des cons au restaurant, je suis affligé, mais je me console en songeant qu’ils pourraient être à ma table.»
[Frédéric Dard]
Faudrait juste indexer l’augmentation des frais de scolarité à l’augmentation du coût de la vie, ce qui serait diguidou pour tout le monde ou presque.
Un autre problème de réglé pour ce gouvernement entêté avec sa caisse électorale en grosse santé, remplie par ses p’tits amis à permis de garderies.
L’indexation reviendrait à mettre l’éducation sur le même pied que n’importe quel produit de consommation, dont la valeur augmente avec le coût de la vie… triste vision.
Fixer la valeur de l’éducation sur une valeur économique renfonce un peu plus la hache du néo-libéralisme dans ce que la société avait su construire sur les bases du bien commun. Quel gâchis !
Avant, c’étaient les «indignés» et le mouvement «Occupons».
Maintenant, ce sont les «étudiants».
D’après vous, qui sont les prochains ?
M. Grenier,
Je me prends à rêver que les prochains sont la population du Québec qui descend dans la rue pour signifier à Jean Charest que ses services ne sont plus requis.
Cependant, on aura beau se débarrasser d’un politicien vénal, la difficulté réside dans le fait de lui trouver un remplaçant. Comme le déplore Mme Legault dans son excellent article, le leadership éclairé se fait plutôt rare par les temps qui courent.
N’en déplaise aux gens de droite; Dans un état, le nombre croissant de contestataires (indignés, étudiants, ou même les anarchistes, les casseurs, etc.) est directement proportionnel à la médiocrité de son gouvernement.
La population entière sera la prochaine vague de protestation. La commission Charbonneau sur la corruption Libérale et le vol du siècle appelé Plan Nord nous garantissent des mois de « plaisir » en manisfestation!
Je joins ma voix à la vôtre pour dénoncer cette hyprocrisie gouvernementale, ce cynisme, ce jeu de monopoli où les étudiants servent de pion. Quand on fera le bilan de toute cette histoire, on verra bien qui manipulent et qui se fait manipuler.
C’est quand même quelque chose que d’entendre de supposés intellectuels invoqués la force et craindre les groupuscules communistes. C’est du populisme à la Réal Caouette et il en perdra bientôt son dentier.Révoltant mais dans le bon sens.
Vous demandez un leadership éclairé, j’ai une suggestion constructive. Jean Charest nomme Lucien Bouchard, président du comité de sortie de crise, pour règler la crise et mettre de l’ordre.C’est pas une bonne idée?
@ M.Bousquet
Ah que les solutions sont simples lorsqu’on s’y attarde un peu. J’approuve en ajoutant que les étudiants accepteraient une augmentation immédiate, selon l’inflation, de 2007 à aujourd’hui et qu’un moratoire sur tout le reste jsuqu’à une résolution de confilt autour d’une table où TOUS les intervenants siègent et où TOUS les intervenants sont d’accord sur la mission, la gestion universitaire et ce que voulons faire avec notre système d’éducation. L’accessibilité et à quelle prix? Notre majorité francophone en profitera-t-elle?
Lucien Bouchard??? Messemble que c’était le premier a venir dire que la 2eme offre était bonne publiquement et que les étudiants auraient du accepter tandis que c’étais une augmentation et des peanuts dans les bourses..
Moi je vous dis, tant que les médias de droite que tout la générations des boomers regardent les controles comme des pions par leur opinion pesonnel et que Charest continue d’éviter le sujet, rien va se produire et plus de violence va resurgir. (parfait pour charest et ces cons de medias)
Le québec, son peuple, son gouvernement,ses médias, quel merde vous nous avez laisser les boomers. Et maintenant, vous etes meme pas capable de défendre le minime d’intégrité que vous nous avez laisser en héritage.. QUEL HONTE
Vous cracher sur tout les enfants, pas juste les étudiants car, en fait, les étudiants défendent encore plus les droits des plus jeunes ceux au primaire que leur droit a eux car eux vont avoir une minime augmentation.. Et ils font ca malgré tout la manipulation médiatique, malgré tout ces arrestations, conflit, repression policiere et de la population, insulte dans les médias sociaux etc….
Vous etes pathétiques!! Vous mérité pas tout vos richesses, vos biens, votre confort…
Le gouvernement aurait-il un occulte intérêt à voir l’activité des casseurs professionnels se continuer ? Je pense que oui ! L’histoire des grands évènements, partout sur la planète est jalonnée d’exemple où le pouvoir a manigancé d’une façon ou d’une autre avec des personnes ou des groupes pour faire de la provocation afin de pouvoir poser des gestes ou s’abstenir de poser des gestes pour son seul profit ou celui de l’idéologie qu’il incarne. C’est ce qu’on vit présentement au Québec. Alors, je suis persuadé que les casseurs professionnels sont les instruments du gouvernement Charest pour favoriser son propre calendrier politique.
Comment se fait-il qu’en dedans de quelques heures, le journal nous présente la photo de quatre jeunes personnes soupçonnées des méfaits fumigènes et qu’en plus on les identifie avec leurs noms pour 3 d’entre elles alors que la police ne cesse de nous dire qu’elle connait plusieurs casseurs professionnels dont jamais ni les noms ni les photos n’ont été publiés ? Je trouve ça un peu louche …
Je suis complètement découragé quand je lis les résultats des sondages mettant Charest et son gouvernement pyromane en avance dans les sondages. Comment mes concitoyens pourraient-ils envisager reporter au pouvoir un gouvernement qui aura volontairement sacrifié, par des gestes planifiés, des milliers de jeunes étudiants et mis en danger leur avenir ?
En corollaire à ces questions en vient naturellement une autre : y a-t-il une opposition à ce gouvernement Charest ignoble et destructeur ? Où est l’opposition ? On l’entend à peine. Je me demande si tous ceux qui aspirent à remplacer le gouvernement Charest ne se cachent pas dans leur sous-sol de peur à devoir parler en public. C’est extrêmement navrant.
Le leadership politique est bien mal en point au Québec en ces tristes moments.
C’est le complot fédéraliste, c’est sûr!!
Lâchez-pas!
Benoit Carré existe-il encore en passant?
Je constate que M. Jean Trudel prose un argument tellement éclairé qu’il en est lui-même aveuglé.
Je n’ai évoqué ni les séparatissses ni les fédéralisssses me semble-t-il.
Les moments de tension ont le curieux pouvoir de faire rementer les bibites à la surface. Le commentaire du petit m’sieur en est un bon exemple.
«Si tu te fais ver de terre, ne te surprend pas si l’on t’écrase d’un pied»[Emmanuel Kant]
Belle séance de bitchage, M. Carré…
Allez, lâchez pas!
Bravo, encore bravo!
Leadership éclairé, vous dites? Rassurez-vous. Cela ne risque pas d’arriver. Pourquoi? Parce que la population confond encore et toujours l’utopie avec le gros bon sens. Dans la plupart des domaines et pas seulement en ce qui a trait à l’éducation, les solutions à nos problèmes de société existent déjà. Mais nous refusons obstinément de les mettre en application, parce qu’à l’instar de Jean Charest, nous nous sommes mis dans la tête que cela ne pouvait pas être possible.
Prenez pour exemple la crise sociale que non traversons. Les pays scandinaves se comparent à bien des points de vue à notre province: climat, population, ressources naturelles, pour ne citer que ces exemples.
Pourtant, en Finlande, l’éducation est gratuite pour tous. Il y a deux professeurs, parfois trois, dans une classe de 21 élèves. Le taux de réussite est à l’avenant. Le taux de décrochage est l’un des plus bas au monde et les diplômes des universités d’Helsinki sont parmi les plus prisés . Pourtant, le budget de l’éducation de ce pays est moins élevé que celui du Québec!
En Norvège, l’État n’a pas de dette. On a réussi à amasser un bas de laine de 600 milliards de dollars. Comment? En nationalisant les ressources naturelles. C’est l’une des places au monde où les aînés sont les mieux traités.
En Suède, une députée est expulsée de son parti parce qu’elle a utilisé la carte de crédit fournie par l’État pour acheter du chocolat. Pendant ce temps, au Québec…
Ici, on préfère plutôt se vautrer dans la corruption. On élit des clowns vénaux qui nous mentent en pleine face. Qui pigent sans retenue dans la caisse. Qui « s’occupent » de notre économie (de “nos” économies)… Et qui doublent notre dette aux cinq ans, en prétendant être des experts et prendre les bonnes décisions. Cela s’inscrit dans l’agenda néo-libéral qui consiste à mettre la province dans la dèche, afin que les copains puissent éventuellement faire main basse à l’encan de faillite, sur nos meubles de valeur (Hydro-Québec, etc.), et ceci, à rabais. Mais pas avant d’avoir pillé nos ressources naturelles, rassurez-vous.
On préfère calquer notre culture et notre mode de vie sur celui des États-uniens, comme s’il ne pouvait pas exister d’autres modèles. Lorsqu’on regarde l’Europe, on ne voit que les déboires de la Grèce. Quand entendez-vous parler de la Scandinavie dans les médias? On n’entend jamais parler de ce qui marche bien.
La solution à nos problèmes économiques n’est pas dans la poche des étudiants, ni dans celle percée de la classe moyenne. La solution réside dans l’élimination du gaspillage, de la corruption et du copinage. Tant que l’État ne fera pas son ménage, nous continuerons à nous enfoncer dans la bouillie. À quoi ça sert de verser toujours plus d’argent dans un panier percé?
Par où on commence? La chasse à l’évasion fiscale. Le dégraissage de l’État (attention, ici je ne parle pas de coupures de services. Je parle de “gras”). L’élimination de la corruption et du copinage. La surveillance citoyenne de la classe politique par l’instauration d’un VRAI gouvernement transparent 2.0. Je ne pense pas que ce soit à Sagard que notre sort doive se décider… L’exigence que les entreprises paient leurs impôts rubis sur l’ongle, comme tout le monde. Combien de milliards d’impôt reporté doit-on supporter? L’élimination des cadeaux aux entreprises. La nationalisation de nos ressources naturelles, à tout le moins un partenariat avec le privé qui nous soit avantageux. Ne venez pas me dire que c’est impossible. Que c’est trop risqué. Ça se fait ailleurs, avec succès. La refonte complète de nos systèmes d’éducation et de santé, sur la base du modèle scandinave. Et l’éducation gratuite pour tous. Là-dessus, je vais encore plus loin que les étudiants dans leurs revendications. Parce qu’une jeunesse qui s’instruit est garante d’une classe moyenne fortunée. Et que la classe moyenne est l’épine dorsale de notre économie.
Utopie? Foutaise? Avant de monter aux barricades, prenez la peine de regarder un peu du côté de la Scandinavie. Vous argumenterez que cela ne peut pas marcher ici, parce que nous ne sommes pas des Scandinaves. Vous avez raison. Eux sont des gens responsables et impliqués dans leur communauté. Nous sommes une bande d’individus se regardant le nombril, sans se soucier le moindre du monde du voisin. Mais une mentalité, ça se change. Si ce n’est pas le cas, il n’y a pas beaucoup d’espoir.
Au libertariens qui sont convaincus que la solution à nos problèmes réside dans le non-interventionnisme de l’État dans les affaires privées (on a vu ce que cela a donné lors de la récente crise bancaire), dans l’élimination de l’impôt, dans la coercition, dans la signature d’un chèque en blanc pour l’acquisition d’aussi improbables qu’inutiles F-35 et dans l’abolition des programmes sociaux, je dis ceci: une société ne peut exister sans un minimum d’encadrement étatique. Une société ne peut se résumer à n’être que la somme des individus qui la compose. Sinon, l’hommerie étant ce qu’elle est, le cerveau reptilien ne tarde pas à reprendre le dessus. On peut d’ors et déjà s’en inquiéter en constatant la montée vertigineuse du populisme en réaction aux merveilleuses implications de notre jeunesse qui nous sert en ce moment une grande leçon d’action collective. Étant donné qu’inévitablement, certains seront toujours plus égaux que d’autres, des balises sons essentielles, je veux dire un filet social assez serré pour ne pas trop en échapper à travers les mailles. Il ne peut exister de civilisation digne de ce nom sans un certain nombre de mesures socialisantes, ce que nous démontre l’Histoire. Notre tâche est d’inventer des moyens de se les offrir.
Le leadership éclairé dont vous faites mention ne risque pas de poindre à l’horizon, tant que nous élirons des Stephen Harper et des Jean Charest.
Toi tu es pas mal éclairé!! hihi
Moi je comprends pas comment il peut y avoir autant de monde avec des solutions et un fucking cave au top qui vole tout..
Le probleme c’est les médias a opinion a la dumont, journal de montreal et autres.. Ces médias montrent toujours des vielles personnes a opinion de droite démesuré qui on l’air si intelligent mais que dans un sens sont totalement vendu et veulent une repression de tout les jeunes pour prouver qu’il ont raison. Tout ces medias de droite ont voulu « prouver » qu’ils avaient raison tandis qu’ils avaient tord!!! Moi je les vois soient comme les plus cave du monde, soit comme des manipulateurs de l’opinion publique. Il y a une limite a l’ingure médiatique.
C’est eux les premier coupables et il devrait en payer le prix.
Mme Legault, vous avez raison d’écrire «à qui sert ce chaos? Une chose est certaine, il ne profite en rien au Québec». Avec toutes les perturbations à l’horizon, dont certaines que vous mentionnez (GPF1, saison touristique 2012), il y a un truc que je ne pige pas : pourquoi la communauté des affaires et les organisateurs d’événements restent-ils aussi silencieux? Le conflit coûtera infiniment plus cher à l’économie québécoise et au Trésor public que ce que représente la seule hausse des frais de scolarité. Sans parler des effets à long terme sur l’image internationale de Montréal et du Québec… Qu’attend la communauté des affaires pour se lever en bloc, publiquement, afin d’exiger que le gouvernement du Québec négocie valablement avec les associations étudiantes, de façon à mettre fin rapidement à cette crise?
Entièrement d’accord avec vous. D’autant plus que l’actuel conflit est la pure création du gouvernement Charest pour des fins électoralistes.
Surpris que personne ne vienne dire c est toute la faute des anglas.
Raison ou pas, les libéraux ont été élus démocratiquement par nous..les jeunes dans la rue c’ est l’ anarchie, manque de respect pour leur ville et pour leurs confrères qui veulent entrer en classe et just a Big Ego Trip pour certains.
Et je ne suis pas libéral !!! mais j ai vécu assé longtemps pour voir ce qui se passe.
On verra encore plus de coups d éclats d’ après le jeune Gabriel si ce n est pas inciter à la violence !!!!!!! je ne sais pas ce que s est.
Mais non, M. Lemay!
Ce n’est pas « toute la faute des anglas »!
C’est la faute à Pauline Marois.
Remarquez, ce n’est pas moi qui l’affirme.
C’est Jean Charest.
Bonjour Mme Legault
A titre de citoyen qui est partagé sur le sujet, mais qui lit les différents chroniqueurs pour se faire une idée, je me permet de vous souligner que vous faites partie des bornés. Tout comme lorsque je tombe sur Richard Martineau, Yves Duhaime et Jean Barbe; il m’est très facile d’anticiper vos propos tellement votre parti pris et votre mauvaise foi sont manifeste.
Comment quelqu’un qui prétend faire des analyses politiques sérieuses peut penser que la solution passe par
– Soit une négociation, alors que la CLASSE n’est pas capable de respecter une entente signée plus de 24h
– Soit un moratoire, qui serait en fait une victoire pour les étudiants, parce qu’on sait tous que ce moratoire sera éternel histoire d’éviter la répétition d’une telle crise…
Ma solution serait de maintenir la hausse qui représente $257 la première année et de laisser la population décider à la faveur d’une élection.
La gestion de ce dossier par le gouvernement fut certe déficiente. Ce point a été couvert par plusieurs analystes, mais je rajouterais que le gouvernement aurait dès le départ, dû mentionner la possibilité d’annulation de session, histoire d’éviter que des étudiants se joignent à ce mouvement le coeur léger (De toutes façon le gouvernement cède tout le temps). Une fois dans la cage à homards, ils peuvent difficilement s’en sortir (On a pas fait 13 semaines de grève pour si peu….)
Selon moi, les étudiants ont perdu cette bataille et devront accepter de se reprendre plus tard. D’ailleurs, ils ont fait des gains au niveau des prêts et bourses…
Selon moi, il serait également bon que vous lachiez le morceau… histoire que les étudiants cessent de croire à une victoire impossible… Même Napoléon, général à l’ego démesuré, savait se replier au besoin.
Si j’étais étudiant, la lecture de votre commentaire m’inciterait certainement à continuer et même à accroître la pression. Quand l’espoir disparait …
Les représentants de la CLASSE s’étaient engagé à soumettre la proposition d’entente à leurs membres. Ce qu’ils ont fait. Leur reprochez-vous sérieusement le respect des règles démocratiques ?
En terminant je ne crois pas que vous soyez en mesure de donner des leçons de neutralité. Pas plus que moi d’ailleurs. 😉
Votre vision paternaliste me désole. Vous croyez réellement que les étudiants font la grève le coeur léger? Qu’ils n’ont pas conscience des conséquences. Si avez besoin d’être éclairé dans ce débat, prennez le temps de marcher avec eux, votre vision en serra certainement éclairée. Je marche quotidiennement avec 2 de mes anciens étudiants dont la candidature a été retenues à la faculté de médecine de l’Université Laval. Suite à leur première entrevue, ils attendent une réponse positive… à la condition de terminer leur session. Votre commentaire est une insulte à leur intelligence.
J’appuie Mme Legault votre analyse.
Le discours véhiculé par le gouvernement libéral (néolibéral) et les médias populistes est un discours qui s’inspire clairement de l’idéologie économique du néolibéralisme. Le principe simpliste d’utilisateur-payeur est associé à l’utilitarisme qui est une idée utilisée dans la « science » économique néolibérale. C’est la rationalité économique de l’entreprise privée qu’on veut appliquer au système public.
La logique fondamentale du néolibéralisme est celui de la « main invisible » qui dit que de l’égoïsme peut naître le bien commun, la justice sociale. À mon avis, ce principe est faux dans son application réelle et il est surtout malhonnête, car il favorise les intérêts d’un groupe par rapport à un autre groupe.
J’écoutais le discours de la Ministre Beauchamp qui défendait la hausse des frais de scolarités en disant que les contribuables ne voulaient pas payer la facture donc ciblant ainsi les intérêts égoïstes des contribuables. Par la suite, elle disait que chacun doit faire sa « juste part » en justifiant ainsi la contribution financière des étudiants, transformant ainsi les intérêts égoïstes vers une forme apparente de justice sociale dans une logique d’utilisateur-payeur.
Mais le principe d’utilisateur-payeur ne peut fonctionner que si tout le monde a le moyen de payer! On voit immédiatement que ce principe favorise les plus riches et défavorise les plus pauvres! On peut comprendre pourquoi cette idée est si utilisée dans le discours néolibéral. Si l’idée d’utilisateur-payeur est vraiment un principe qui procure en pratique de façon automatique la justice sociale, alors comment se fait-il qu’en augmentant les frais de scolarité, le gouvernement libéral doit contrer l’inefficacité du principe en compensant les inégalités provoquées dans son application par une hausse des prêts et bourses qui s’adresse aux étudiants et aux familles moins fortunés?
M. Ouellet,
Je trouve injuste que vous mettiez Mme Legault dans le même panier que Richard Martineau. Mme Legault est une des analystes politiques les plus chevronnées du paysage médiatique québécois. M. Martineau est plutôt un polémiste et un démagogue qui ne vole guère plus haut que les Filion, Arthur, Proulx et compagnie. Sa raison d’être est d’attiser la controverse et servir sa propagande haineuse aux populistes qui s’abreuvent à ses paroles. Il y a Kent Nagano. Et il y a Coeur de Pirate.
Que Mme Legault ait ses opinions et se serve de la tribune qui lui est offerte pour les partager avec ses lecteurs, grand bien lui en fasse. N’est-ce pas le propre du chroniqueur? Avoir une opinion claire n’a rien a voir avec la mauvaise foi. Si d’aventure, le chapeau ne vous fait pas, libre à vous d’en porter un autre. C’est ça, la beauté de notre système démocratique.
Je ne suis pas d’accord avec la solution que vous avancez pour mettre un terme au conflit. Je proposerais plutôt des états généraux sur l’éducation. Il n’y a pas que la question des frais de scolarité à considérer dans l’équation. Un grave problème de gouvernance du système d’éducation est au coeur du problème et seuls des états généraux pourraient permettre de dégager des pistes de solutions qui soient durables.
Par contre, j’abonde en votre sens lorsque vous affirmez que la gestion de la crise sociale faite (ou pas) par le gouvernement est déficiente. Mais de brandir la menace de perte de session n’aurait selon moi contribué qu’à jeter de l’huile sur le feu. La coercition n’a jamais été garante de paix sociale, bien au contraire. Mon avis est que la discussion est la seule manière d’espérer arriver à une entente satisfaisante.
Je ne suis pas convaincu que les étudiants aient perdu la bataille. Ce n’est pas si simple. Par contre je suis persuadé que la guerre est loin d’être terminée. Nos jeunes viennent de nous prouver qu’ils sont capables de s’impliquer dans le débat social. Ils sont articulés. Ils le font intelligemment et avec brio. Il est fort à parier qu’aux prochaines élections, Jean Charest les retrouvera sur son chemin. Je crois qu’il iront voter et nous aideront à nous débarrasser de ce conservateur arrogant et sans envergure.
Je ne crois pas que Mme Legault doive lâcher le morceau, comme vous le dites. Au contraire, avant de comprendre les tenants et aboutissants du mouvement social que nous traversons, nous aurons besoins d’analyses beaucoup plus exhaustives. Nous aurons besoin de ses compétences.
J’ai beaucoup de sympathie pour les étudiants impliqués dans cette éprouvante bataille et leur offre toute mon admiration et mon soutien inconditionnel.
Et c’est là précisément que l’ombre du fascisme nous menace… « Avec un maire de Montréal complètement dépassé et un gouvernement du Québec aussi entêté, force est de constater l’absence troublante au Québec d’un leadership politique éclairé ». Devant ce fameux manque de leadership politique éclairé comme elle le dit si bien… Ça fait peur… Il ne manque qu’un hurluberlu « who’s gonna clean the house » comme le disait si bien ce cher Arnold à la campagne sénatorial en Californie. Pas qu’il est fasco, mais bon, c’est le message populiste qu’ils utilisent en général… Ce qui manque au Québec, c’est une base électorale moins démagogique qui envoie des messages clairs aux têtes dirigeantes, c’est plus d’implication au sein des partis et un exercice plus mature de la citoyenneté.
Concernant le concept nébuleux de la main invisible, voici ce qu’en disait Joseph Stiglitz, récipiendaire de l’équivalent du Nobel de la finance, dans son ouvrage » Quand le capitalisme perd la tête », paru en français en 2003 :
« Une des raisons pour lesquelles la main invisible est invisible, c’est peut être qu’elle n’existe pas. »
Le principe fumiste de la main invisible exige aussi que tous les intervenants d’un secteur donné possèdent tous la même information pouvant orienter les décisions. Ce qui est une impossibilité fondamentale.
Je conseille à tous la lecture de cet ouvrage de Stiglitz écrit dans un langage tout à fait abordable pour des non-initiés au monde de la finance. On en ressort avec une vision réaliste mais perturbante du merveilleux monde de la finance et de Wall Sreet.
Le néolibéralisme, la croissance perpétuelle, sont des cancers de la société qui trouvent un terrain fertile de prolifération dans la cupidité insatiable des chevaliers noirs de la spéculation.
Je ne puis donc qu’être complètement d’accord avec le commentaire de M. Martin B Tremblay.
Alors que les voix raisonnables se font trop rares, c’est un plaisir de vous lire.
Je n’aurai aucun problème à arborer le carré blanc. De plus en plus de voix s’élèvent pour déclarer que rendu à un tel point de pourrissement c’est maintenant la seule solution sensée qui est disponible. Et le temps n’arrangera rien.
Le carré blanc prône une certaine neutralité en cela qu’il demande aux deux partis, les étudiants et le gouvernement, de faire une halte et de se demander comment les ponts peuvent être rétablis.
Un des promoteurs de cette initiative faisait remarquer avec beaucoup de raison que l’urgence ne se situe pas au niveau du financement des universités mais au niveau de l’avenir des jeunes qui est fortement compromis et aussi au niveau des possibilités de voir un drame fatal se produire si la contestation se poursuit.
Mais le gouvernement Charest aura-t-il la maturité pour adhérer à ce principe de «l’armistice de paix», de la trêve ? Jean Charest a-t-il la stature nécessaire pour s’y résoudre. Quoique je l’espère, je crains bien que cet homme qui n’a pas hésité à déclencher ce tsunami ne peut pas se transformer en homme d’État pensant d’abord à ces jeunes citoyens qui deviennent assez rapidement (circonstances obligent) les forces vives de notre société. Celui qui en narguant les étudiants n’a pas hésité à torpiller une proposition d’entente fragile ne me semble pas être façonné dans cette matière noble dont sont habituellement pétris les leaders.
Mais comme il nous habitué à le voir rouler les deux mains sur le volant MAIS en marche arrière, il pourrait nous surprendre si lui et son parti ignoble ont quelque chose à gagner, en se mettant à reculons une fois de plus.
Ce gouvernement a :
– Reculé devant le projet de central du Suroit suite à des manifestations
– A changer le tracé de la 30 suite à des manifestations
– Baissé la hausse des plaques d’immatriculations pour les motos suite à des manifestations (de riches)
– Finalement fait une commission d’enquête publique sur la construction suite à des manifestations
– Changé le mandat de la commission d’enquête publique sur la construction suite à des manifestations
– Reculé pour les gaz de schistes
– Resté silencieux devant les pertes de 40 Milliard $ de CDPQ
… et combien d’autres ?
En plus, dans les 5 dernières années:
– L’université de Sherbrooke a construit un pavillon à Longueuil qui n’est pas rentable
– L’université de Montréal a construit un pavillon à Laval qui n’est pas rentable
– L’UQAM a construit l’îlot voyageur – une belle structure de béton de 500 millions $ qui vaut (zéro) 0 aujourd’hui
– Les libéraux on « dilapider » les transferts des bourses du millénaire du fédéral de 275 millions/années pour la fond de la dette à la place de le remettre dans l’éducation post-secondaire…
– La gestion des universités est dans un fouillis total
– Les recteurs « auto-proclames » des bonus, des condos, des comptes de dépenses…
– et c’est seulement en début 2013 que sera décidé à quoi va servir l’augmentation de frais de scolarité donc, à ce jour, le gouvernement ne sais même pas pourquoi il augmente les frais !
… alors faudrait pas trop compter sur notre PREMIER MINISTRE pour nous sortir de ce merdier !
Je trouve aberrant que l’ont fasse porter tout ce conflit sur les épaules des étudiants quand en face d’ eux c’ est un gouvernement de fin de mandats qui fait TOUT ce qui est possible pour faire oublier un tant soit peu sa médiocre performance en utilisant la grève pour se refaire une image de » bon père de famille » alors que l’odeur de la merde qu’ ils trainent avec eux depuis 9 ans traverse encore les murs et les parois de l’ Assemblée Nationale .
Je trouve aberrant que des citoyens qui ont exigés une Commission sur le Corruption pendant plus d’ une années alors que le Parrain libéral se poussait comme un voleur devant cette possibilité se retournent de bord et se mettent a haïr des étudiants qui OSENT ne pas être d’ accord avec une hausse de 75 % des frais de scolarité !
Je trouve aberrant que des citoyens qui se drapent de vertu et de gros bon sens en viennent à se coller sur la pourriture pour dénigrer des jeunes quoi veulent justement dénoncer cette pourriture qui leur administre une hausse de la sorte tout en essayant de les manipuler dans une entente signée lors d’affrontement et en faisant pression sur ces jeunes. Et qu’aussitôt l’entente signée le CHEF du gouvernement se dépêche à se péter les bretelles en disant fièrement a ses subalternes en Conseil Général « que NOUS n’avons RIEN donné aux étudiants « ….. !
Et je trouve franchement dommage que des enragés habitués de faire leur crise d’hystérie sur le blogue a Martineau viennent sur le blogue de Josée Martineau et du haut de leur faculté intellectuelle nous parlent de la go-gauche, des méchants boomers et autres idioties digne d’ados enragés !
Madame Legault contrairement aux excités comme les Martineau et Cie. Ne fait JAMAIS dans la provocation et les grosses farces plates de gars de brasserie qui rotent leur mépris en se donnant des tapes dans le dos.
Le plus grand responsable du chaos actuel c’est Charest qui semble vouloir utiliser la stratégie de la peur comme W. Bush a fait pour se faire réélire une deuxième fois . Copier un des pires président américain nous donne un aperçut de l’obsession du pouvoir pour le pouvoir du Parrain Libéral .
Hey ! John James Charest comporte toi en Premier Ministre une fois dans ta vie en négociant de façon honnête avec les étudiants . Essai d’ oublier les sondages et pile un peu sur ton orgueil démesuré en proposant une baisse de l’ augmentation que tu leur a foutu en plein visage . Le Québec ne serait pas plus dans le trou avec une baisse de cette augmentation , par contre avec un autre mandat libéral c’est moins sûr !
M. Asselin,
Je suis tout à fait d’accord avec vos propos.
Merci d’avoir pris la peine de les écrire mieux que je n’aurais su le faire.
J’avoue que l’idée du carré blanc n’est pas dénuée d’intérêt. Et tant qu’à faire, elle pourrait être poussée un cran plus loin.
Parlant de leadership éclairé, étant donné que le gouvernement Charest est incapable de prendre ses responsabilités – ce qui, soit dit en passant, n’est pas une nouveauté – et que les protagonistes sont bien campés sur leurs positions, un groupe de citoyens ayant la confiance de la population, une crédibilité à toute épreuve et étant capable de neutralité – appelons-les le Conseil des Sages – pourrait se proposer en tant que médiateur et inviter les deux parties à s’assoir à une table de concertation. Je suis persuadé que les étudiants accepteraient d’emblée. Dans le cas du gouvernement, c’est moins sûr. Toutefois, s’il refusait, sa mauvaise foi ne ferait alors plus de doute pour personne et ce serait alors à la population de sanctionner en conséquence.
Charest, qu’on le veuille ou non, est le maître de jeu. Comme le disent les Chinois, c’est lui qui «call les shots».
Pouvons-nous raisonnablement penser que ce patapouf accepterait de s’en remettre à un comité de sages ? Il pourrait le faire uniquement s’il a la certitude que les « sages » pensent comme lui.
Par contre, si la pression est suffisamment grande peut-être se sentira-t-il obligé d’agir comme un chef d’État et non pas comme un vulgaire chef d’un parti corrompu inféodé au monde interlope style Acurso par exemple.
Je trouve très curieux de voir Legault qui se dit porteur de chagement pour le Québec alors qu’il endosse les dires de charest au lieu de proposer ou de faire des avancés innivateurs.
Legault n’est rien d’autre qu’un opportuniste qui fait du populisme avec sa CAQ. Ça ne vaut pas cher la livre ce jambon à Legault. Mais parlant Legault, bravo à vous madame pour cet article très intéressant et plein de vérité, Donc, inintelligible pour un drette. Mais pas vraiment surprenant.
Des relents du passé duplessiste :
M Richard Le Hir a publié un texte sur la gravité de la situation :
http://www.vigile.net/La-situation-est-tres-grave
…..
Une personne ajoute un commentaire qui vaut la peine d’être lue :
…
Bonjour M. Le Hir,
Merci pour votre implication majeure à la cause du Québec.
Mon père, Évariste Blais (1914-1993), a été policier municipal à Thetford
Mines de 1944 à 1949.
Durant la grève de l’amiante il a informé régulièrement les syndicats sur
les plans de la police et sur les ordres de Duplessis. Ça explique en bonne
partie la non-violence à Thetford. Il disait, moi je travaille pour ceux
qui me payent et ce sont les citoyens de Thetford qui me payent.
Lorsqu’il a su que des « bandits » étaient en route pour Asbestos, il a alors
téléphoné au curé d’Asbestos et l’a informé à plusieurs reprises de
l’évolution de la situation.
Un jour le chef de police de Thetford Mines, Albert Lamonde, a réuni tous
les policiers pour essayer de comprendre pourquoi les plans de la police ne
fonctionnaient jamais. Mon père s’est avancé, il a déposé sa badge sur le
bureau et leurs a tout expliqué en demandant à tous les policiers de
démissionner aussi. Il a été le seul à se tenir debout, il est devenu
chômeur et fait face ensuite à leur cours martiale.
Une fois la grève terminé il s’est trouvé un emploi à la mine Beaver. Il a
fait des études par correspondance chez Teccart et devenu électricien et
électronicien. Il n’a jamais été riche, nous étions 7 enfants, et toujours
honnête dans tous les sens du terme. Nous avons hérité de sa droiture et
nous en sommes fiers.
Il y a sûrement des policiers qui sont déchirés devant le conflit actuel.
Charest est comme un rat coincé qui va faire beaucoup de dégas avant de
quitter le bateau.
Merci de m’avoir permis d’évoquer certains dessous de l’histoire du
Québec.
Georges Blais
Boucherville
……
Cette grève est un moment de vérité, elle nous révèle à nous même, elle débusque des réalités dormantes qui ne sont pas belles à voir ; mais aussi des personnes dignes, comme ces parents avec leur fille qui ont initié l’opération « carré blanc » pour un moratoire, la seule solution dans les circonstances.
Un moratoire seule solution? Léo bureau-Bouin a dit ce matin qu’un moratoire ça ne fait que pelleter le porblème par avant! Je ne voudrais pas porter le carré cblanc, les étudiants viennent de le répudier.
Mais madame Legault, nous les avons les leaders éclairés. Ils se nomment Martine, Léo et Gabriel.
Grâce à eux le Québec vient de et continue à bouger.
Ces jeunes, pleins de courage, beaux à voir, pleins de dignité en comparaison avec les mini et le charest à rabais, sont des géants capables d’articuler les vraies choses. Ils sont encore libres de cette merdouille gouvernementale, municipale et scolaire.
C’est maintenant eux les leaders.
Vous les avez devant vous madame Legault.
monsieur Jean D . Drouin,
continuez à écrire : vous êtes une » tête bien faite « .
Jean Charest, on le sait, utilise cette grève dans un seul but: gagner ses élections…
Beaucoup de conséquences viendront perturber cette crise.
Inutile de les énumérer.
Je crains pour la finale.
Et je suis très inquiète pour les étudiants.
Certains pourraient délaisser leurs études et faire un retour au travail.
D’autres se quereller , en venir à des menaces.
C’est une véritable catastrophe.
Cap sur St-Léonard M.Spock
« franchement, c’est pas possible qu’elle ne connaisse pas les gens qui étaient présents à son déjeuner-bénéfice. Quand on reçoit 20-25 personnes chez soi – et c’est ce qu’a fait le Parti libéral dans le comté de Mme Beauchamp – et que ça rapporte plus que 60 000 piastres, on sait qui est autour de la table »…
Papa Tomassi
Le printemps érable ou la haute saison du maringouin
http://www.youtube.com/watch?v=HsmseYai6cA
Madame Legault dans mon commentaire plus haut je vous nomme » Josée Martineau » et j’ en suis désolé !
JAMAIS j’ oserais faire une association pareille !!!!!
😉
😉
😉
Prédiction:
Mardi après-midi
Le tour sera joué
http://www.youtube.com/watch?v=bPLWBhNW3FM
Ou sinon
http://www.youtube.com/watch?v=CNESBSysgRE&feature=related
M Ouellette
Donnez votre aide à Jean Charest.
Il sera ravi de vous avoir.
De plus , si les textes de Josée Legault vous font suer, M Martineau vous lira avec grand plaisir et ce sans censure.
A lire absolument sur Cyberpresse la chronique de Michèle Ouimet concernant les négos a Victoriaville .
http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/11/01-4524668-la-nuit-des-longues-negos-trois-acteurs-racontent.php
Du bonbon !
Cet article ne dépeint pas Jean Charest sous ses meilleurs jours. En a t-il déjà eu des meilleurs jours…?
Mai 68
C’est foutu, foutu que je vous le redise.
http://www.dailymotion.com/video/x4z4ts_l-aventure-c-est-l-aventure-c-est-f_shortfilms#
«À ceux qui frappaient à la porte ce matin, on pourrait leur offrir un emploi… dans le Nord, autant que possible»,
Blague de Jean Charest
Pourquoi pas déménager les universités… dans le nord itou?
http://blogues.journaldequebec.com/ygreck/general/annonces/
Ave, ô Graccus Pleindastus.
Ave, mon vieux, ave…
Quels sont ces gens qui troublent mon repas ?
Des gaulois ! il s’agit d’une bagarre entre gaulois.
Je suis las des gaulois. Ils se battent tout le temps. C’est d’un ennui…
Bon, ça va, ça va… relâchez ces gaulois, ils m’ennuient… Je suis las, las, las…
Les aventures d’Astérix le gaulois.
Le serpe d’or.
M.Charest, nous aussi sommes las, las, las de vous.
Pour tous ceux qui font preuve d’une grande soif de pouvoir, la liberté et la justice deviennent pour eux le plus dangereux des cancers …
Le système politique britannique a été développé il y a trois siècles et plus à travers deux classes-clubs de notables conservateurs et libéraux qui se sont échangés le pouvoir tout en gratifiant les aristocraties d’affaires. De là, la prédominance nette du pouvoir exécutif du gouvernement contre le parlement. Les libéraux de Charest profitent toujours du caractère seigneurial du pouvoir dans les démocraties carencées d’origine britannique. Parfois, le premier ministre élu est un individu qui croit en l’éthique cela donne des gouvernements plus démocrates comme ceux de R.Lévesque ou de J.Lesage, parfois nous obtenons issus de nos parlements britanniques des gouvernements sous l’autorité d’hommes paternalistes alors cela donne la gouvernance Charest qui confond bien public et intérêt partisan celui du PLQ et de ses commanditaires.
Le système politique britannique à son origine ne donnait le droit de vote aux élections qu’aux mâles propriétaires.
La conclusion c’est qu’améliorer un système existant à travers l’extension du droit de vote ça ne le rend pas meilleur sur le fond. Ce qui permet à un Charest contrairement à un Sarkozy maintenant battu de choisir la date des élections selon son bon gré et par le biais de maints subterfuges.
Ce qui se devrait se passer normalement c’est une médiation reposant directement et principalement sur l’augmentation des frais.
Réduire l’augmentation des frais de 82% à 20% pour les 5 ans à venir devrait être la base essentielle de négociation des organisations étudiantes acceptant 30% maximum de quoi montrer aux bourgeois et petits bourgeois et ses petits chroniqueurs du Journal de Mtl et de la Presse que les étudiants ne veulent pas tant d’une gratuité scolaire que de la cassure d’une hausse de frais carnassière et qui ne sert qu’au capitalisme financier parasitaire qui contrôle les É.U et l’Union européenne comme le grand et petit Canada. Un programme de prêts et bourses ajusté devrait atténuer une hausse de 20%, 25% des frais nettement préférable à 75 ou 82% sur 5 ou 7 ans.
Le refus de dialogue du gouvernement libéral semble relever d’un acte de piraterie du pouvoir exécutif propre au pouvoir d’un premier ministre qui est abusif.
La civilisation occidentale élit un monarque élu dans le système britannique et ailleurs. Le journal français le Canard enchaîné dans son dernier numéro en parlant de l’ex président français Sarkozy a exprimé que ce président a su faire du mensonge comme jamais un art de gouverner réinventant la réalité à son profit. Il se trouve que Charest connaît un art du mensonge et de la tromperie qui rappelle étroitement Sarkozy dont un chaperon commun les réunit aussi celui de la famille Desmarais.
Le Canard enchaîné concluant que la démocratie de représentation est compatible avec l’existence de dirigeants fourbes, menteurs et manipulateurs qu’il n’est pas nécessaire de dictatures toujours pour les retrouver au sommet de l’État qu’il soit provincial, fédéral ou d’un État nation.
Le sort normal de John Charest devrait ressembler incessamment à celui de Nicolas Sarkozy. Le problème c’est que la division de l’opposition entre PQ, CAQ et QS offre une fenêtre au gouvernement qui instrumentalise la crise qu’il a provoqué. Aidé par les B.Dutrisac et autres Martineau du petit Québec.
J.J.Charest pratique une approche de polarisation, de provocation voulue qui ressemble à celle de R.Bourassa pendant octobre 70. Les étudiants sont toujours désobéissants et niais capables de mauvais instincts comme ceux qui se seraient révélés ouverts en 70 aux protestations politiques du FLQ sans nuances de leur part.
Les libéraux de Charest comme ceux de Bourassa hier pratiquent la culpabilité par association. Les étudiants d’il y a 40 ans partenaires présumés du FLQ, ceux d’aujourd’hui complices des anarchistes ou casseurs pourtant ces derniers étant plutôt complices objectifs du gouvernement.
La lutte politique face à des gouvernements mal élus et médiocrement partisans et hostiles au bien commun ne doit pas prendre la forme de la violence puisque celle ci est l’argument massue pour la thématique électoraliste de la loi et l’ordre défendue par les gouvernements les plus réactionnaires.
Charest s’inspire des Trudeau et Bourassa d’octobre 70, de la stratégie de gouvernance pyromane tout en jouant les pseudos pompiers par la suite. M.Charest veut être premier ministre pendant 15 ans et le système politique britannique le permet s’il est réélu dans notre joli procédure électorale uninominale à un tour et sans proportionnelle.
Lyne démissionne.
En aura-t-il d’autres?
Mme Legaul! Que pensez-vous de cette affirmation de Léo bureau Blouin à l’effet qu’un moratoire ne servirait qu’à pelleter le problème en avant? Les carrés blancs (les médecins inquiets) sont déjà désuets? les carrés blanc, supposément neutres et inquiets de la sécurité de leurs enfants, se font font sire par ces derniers qu’ils combattrons jusqu’au bout de leur revendication, au prix de leur sécurité. Ça fait un peu: Papa mêle toi de tes affaires non? hihi… Même cette fausse neutralité est démasquée.
À LIRE ABSOLUMENT
Ça me rend bien tristre d’entendre des anneries du type » Au nom de la démocratie »
La démocratie, c’est 66% de la population qui en a marre de cette minorité d’étudiant qui ont maintenant des revendications autres que l’accessibilité aux études universitaires.
C’est plus de 50% des étudiants qui sont contre la grève et qui sont en faveur de la redistribution de l’accessibilité des études universitaires, et donc en faveur des propositions gouvernementales plus que généreuse.
C’est du » lavage de cerveau » de la plupart des associations étudiantes qui n’avait nullement été élues pour faire de la propagantes et faire passer leur revendication personnelle avant celle de la société.
Quand on regarde la réalité, ce qui frappe le plus, on retrouve un problème encore plus grave :
Nous avons d’un coté les étudiants qui avaient un rêve et un objectif à atteindre depuis leur enfance, soit d’économiser, se privé de certains biens, de travailler dès l’age de 14-15 ans afin de ramasser de l’argent pour pouvoir poursuivre des études universitaires de qualité. Des études universitaires qui demanderont des efforts surhumains qui exigeront des lectures, des questions, des problèmes à résoudres, de l’étude et beaucoups de travaux. C’est ce qu’on appelle faire des sacrifices. C’est se priver de sorties pendant que d’autre iront fêter. C’est de devoir travailler une quizaine d’heure par semaine avec les études et une quarantaine d’heures par semaine l’été pour passer au travers. Pour certains, c’est de contracter un prêt étudiant qui sera remboursable après les études.
Pour tous ces étudiants ici, on retrouve les étudiants en Génie, en Administration, en Droits, en Sciences Comptables, en Medecine, en Science infirmière, en Actuariat, et quelques autres. Ces étudiants ont tous quelques chose en communs : Ils se considèrent privilégiés d’être dans un endroit au monde où le gouvernement payera 83% de la facture totale de leur étude !!!! Ils sont tous conscient que d’ajuster la facture des étudiants de 13 à 17% est nécessaire pour rattraper l’erreur du gel des frais de scolarité pendant de trop nombreuse années, au lieu d’avoir simplement suivant l’inflation. On appel ces étudiants les carrés VERT, soit près de 50% des ÉTUDIANTS UNIVERSITAIRES.
De l’autre coté, nous avons les CARRÉ ROUGES, je vais faire attention dans mon interprétation pour de pas offenser personne et ne pas généraliser. Mais on retrouve les même associations dans tout le Québec, soit Sciences Politiques, Travail social, Philosophie, et j’en passe… Des étudiants qui ne voit que le mot Hausse des frais de scolarité plutôt que Reaffectation de l’acessibilité aux études. Des gens qui sont bornés, qui croient que tout leur est dû et que la population devrait leur financer du bon temps à l’université. Je ne viens surtout pas mépriser ces programme d’étude, mais pourquoi forme-t-on 500* ( chiffre hypothétique) bacc en Philosophie, alors que que seulement 50 d’entre eux auront un emploi après leur étude ? Ils veulent qu’on finance des programmes universitaires où il n’y a même pas de demande !
Les études universitaires NE SONT PAS UNE OBLIGATION. Pour tout ceux qui ne sont pas prêt à faire des sacrifices, se priver de certaines choses ;
1. Il y a d’excellent technique collégiales
2. Il y a d’excellent D.E.P
3. Rien ne vous empêche d’aller étudier ailleur au Canada ou aux États-Unis
Au nom de la vrai démocratie