TOP: Nos 30 albums favoris de 2017

«Drunk est un véritable petit chef-d’oeuvre dans son style bien particulier. Difficile à qualifier en un seul mot, l’album vient plutôt s’insérer à merveille dans la discographie de Thundercat comme une destination finale où nous ont menés ses offres précédentes.»
– Antoine Bordeleau

«Passant très près de relever avec brio le défi qu’il s’était lui-même lancé, le groupe australien nous a offert cette année quatres albums radicalement différents mais d’une qualité toujours égale. Reste à voir si l’on aura droit à ce cinquième album annoncé pour 2017, et en quoi celui-ci consistera.»
– Antoine Bordeleau

«Guitariste d’exception et chanteuse singulière, Feist revenait enfin sur disque après six longues années. Sur cet enregistrement, elle épate par une interprétation et un jeu de guitare qui sonnent volontairement très bruts. Elle prouve encore une fois qu’elle excelle à faire les choses à sa manière. Unique Feist.»
– Valérie Thérien

«Après une saillante entrée en matière, marquée par la progression ample de X-Float et la recherche sonore langoureuse de Left Me que parcourt la voix brumeuse et feutrée d’Odile Myrtil, Superficial vogue tout naturellement vers des sonorités entraînantes et déferlantes, quelque peu alambiquées mais bien menées.»
– Olivier Boisvert-Magnen

«Paru à six mois d’intervalle, l’EP New Phone et l’album Une année record du rappeur qu’on a connu au sein de Loud Lary Ajust se complètent à merveille. Alors que le premier annonce un vent de changement et de renouveau à travers les thèmes personnels qu’il aborde, le deuxième poursuit la réflexion intimiste avec un enrobage sonore puissant, fruit d’une coréalisation entre les complices Ajust et Ruffsound.»
– Olivier Boisvert-Magnen

«Une musique tendue, envoûtante et spectaculaire qui mélange le rock, l’afrobeat et le mandingue dans une mixture nouvelle. On en redemande!»
– Ralph Boncy

«Les 11 morceaux proviennent d’un monolithe de noirceur abyssal dans lequel les musiciens ont insufflé des nuances doom, des ambiances mélancoliques et des rythmiques dansantes qui nous gardent à l’affût d’un bout à l’autre du disque»
– Christine Fortier

«On connaissait le talent d’arrangeuse de Christine, mais, cette fois, c’est la compositrice qui atteint un nouveau sommet de plénitude et de maturité aidé par la présence féminine, émotive et inspirée de la chanteuse Sienna Dahlen, captivante.»
– Ralph Boncy

«Si on peut qualifier Migration de paisible (et même apaisant) dans son ensemble, il n’en est pas moins que le groove est présent tout au long de l’écoute. Simon Green signe ici un album qui est non seulement tout indiqué pour faire de longues heures de voiture par temps gris, mais qui démontre également assez de vivacité pour conserver sa place sur un dancefloor.»
– Antoine Bordeleau

«S’amorçant sur une belle progression immersive et épique, Someone Else fait place à des élans house, future garage et drum and bass, mais garde une certaine cohésion dans la place significative qu’il laisse aux synthés magnétiques et aux rythmes vigoureux.»
– Olivier Boisvert-Magnen

«Piano et synthétiseurs analogues truffent ce nouvel album, richement travaillé et minutieusement arrangé, tandis que Leduc se livre à travers des textes affranchis, trouvant ainsi son unicité musicale et parolière, empreinte de sincérité.»
– Julie Ledoux

«Particulièrement agité derrière la console, le producteur Vlooper se permet une belle liberté, comme en témoignent les nombreuses altérations, parfois hasardeuses, qu’il applique à la voix de son collègue. Les idées plus alignées que jamais, Eman analyse les périls d’une «jeunesse perdue dans les ruelles» qui, aveuglée par la quête de l’argent, délaisse l’école et alimente son propre piège.»
– Olivier Boisvert-Magnen

«Cette fois encore, Peter Peter manie le verbe avec adresse et ponctue ses chansons d’une prose imagée, élaborée. Sur Noir Éden, le musicien voit ses compositions bonifiées d’un chœur gospel (Loving Game) et évasivement teintées par la house filtrée de son pays d’adoption.»
– Catherine Genest

«La chanson française et la French Touch, les deux meilleures exportations de l’Hexagone au rayon musique, se marient sur ce disque sombre et séduisant réalisé par SebastiAn. Charlotte Gainsbourg s’y révèle au sommet de son art, nous servant une série de pièces dramatiques (Kate) ou carrément nu disco (Sylvia Says, Les oxalis) qui s’enchaînent à merveille.»
– Catherine Genest

«À travers cette pop délicate, Ludovic Alarie se trame un chemin vers une sensualité à couper le souffle et se révèle un digne héritier de Martin Léon et autres élégants compositeurs contemporains du genre.»
– Valérie Thérien

«Les arrangements riches de Cherry Blossom, mais aussi de Kamikaze et Apocalypse Wow avec leurs cuivres, accotent les textes intelligents de l’auteur-compositeur-interprète. Une première dans sa discographie, le fruit d’une collaboration réussie avec Philippe Brault.»
– Catherine Genest

«La rencontre des deux artistes se fait dans l’harmonie: le timbre du piano se mêle aux ambiances synthétiques sans accroche. Cette symbiose amène un jeu intéressant entre les deux sphères musicales, qui se laissent tour à tour la place et se répondent dans un dialogue tout en subtilités.»
– Antoine Bordeleau

«Ça parle d’âme, de fraternité vraie, de créativité. C’est avec des œuvres comme celles-ci qu’on pourra changer le monde.»
– Ralph Boncy

«Toujours aussi portée vers l’americana et l’esthétique heartland rock des années 1980, la formation philadelphienne offre une musique riche et profonde, autant capable de douceur que de vigueur.»
– Olivier Boisvert-Magnen

«Un album qui nous en met plein la gueule, en cinquième vitesse, cru et cynique au possible (dans les textes) et éclaté comme jamais (dans les musiques).»
– Valérie Thérien

«Lucide, presque cruel, Pierre Lapointe dissèque nos vies dystopiques en plus d’évoquer la solitude et la jeunesse flétrie sur ce nouvel album très chargé. C’est direct, ça fait un peu mal, mais les orchestrations somptueuses et presque surannées nous aident à faire passer la pilule.»
– Catherine Genest

«Le compositeur électronique Kieran Hebden alias Four Tet se renouvelle constamment. Cette fois-ci, pour son neuvième album, l’énergie est parfois house, downtempo, atmosphérique et franchement séduisante.»
– Valérie Thérien

«Ceux qui croyaient que Lorde n’était qu’un feu de paille sur le très compétitif terrain de jeu pop international devront se raviser. En plus de redéfinir habilement sa signature dream pop, la Néo-Zélandaise témoigne ici de ses impressionnantes qualités d’auteure-compositrice-interprète, en mariant textes touchants, arrangements ingénieux et mélodies à la fois poignantes et saisissantes.»
– Olivier Boisvert-Magnen

«Le groupe montréalais nous fait cadeau d’un disque absolument somptueux. Après une pause bien méritée, son troisième long jeu prouve que The Barr Brothers est en parfaite maîtrise de ses moyens.»
– Valérie Thérien

«Quatre guitares, trois percussionnistes et une audacieuse chanteuse et parolière montréalaise, Malika Tirolien, originaire de la Guadeloupe: voilà le projet fou qui nous a administré toute une claque au Club Soda, le 29 juin dernier.»
– Ralph Boncy

«La compositrice Satoko Fujii s’entoure ici de trois improvisateurs chevronnés pour élaborer un programme diversifié de grande qualité. La cohésion de l’ensemble est totale, mais chacun a aussi droit à de bons moments en solo.»
– Réjean Beaucage

«Le Karkaos qu’on retrouve ici a élargi sa palette musicale et la production béton permet de bien distinguer les influences symphonique, progressive et heavy métal.»
– Christine Fortier

«Le quatuor (trois percussionnistes «branchés» et un joueur de synthétiseur) offre avec ce disque centré sur une œuvre du compositeur canadien Eliot Britton l’un des enregistrements les plus rafraîchissants entendu depuis longtemps.»
– Réjean Beaucage

«Des pièces aux riffs retentissants (pensez Dinosaur Jr, Sleater-Kinney), augmentés des solos de Josée Caron, pour un album immédiat, exaltant, au terme duquel on se dit que ça va plutôt bien, le rock.»
– Benoit Poirier

«Les quatres gars de FUUDGE poursuivent leurs explorations dans le grunge francophone qui décape tout, non sans le parsemer de touches progressives qui viennent donner une texture plus dense à cette seconde offre. Toujours pesant sans être inutilement agressif, le son du quatuor se raffine sans jamais se polir.»
– Antoine Bordeleau