Laura Babin se dévoile avec Corps coquillage
Musique

Laura Babin se dévoile avec Corps coquillage

L’autrice-compositrice-interprète d’origine rimouskoise nous présenter en primeur son premier album.

Intitulé Corps coquillage, l’opus bénéficie de la touche brute et prenante de Dany Placard, qui tient les rênes de la réalisation. Quelque part entre folk et grunge, cet album incarne la vulnérabilité et les contrastes émotionnels de Babin, dont la voix résonne avec douceur.

La primeur se termine ce vendredi 31 mai, jour de la sortie de l’album.

VOIR : Quelle est la ligne directrice de ce premier album?

Laura Babin : C’est un album tout en contraste, aux sonorités rock influencées du grunge. L’album trace le chemin entre la rupture et la reconstruction, en parlant du rapport à l’Autre et à soi, de la force dans la vulnérabilité, de l’acceptation de ce que l’on vit. Corps coquillage, c’est s’assumer dans sa sensibilité.

Qu’as-tu cherché à faire de différent par rapport à tes deux EPs?

Pour moi, faire un album complet de plus de cinq chansons, c’était l’occasion de construire un univers en entier pour que les gens qui l’écoutent puissent vivre une expérience, une sorte de voyage. J’avais envie de faire plus qu’une suite de textes et de musiques.

Le son de cet album a des influences grunge marquées, notamment en ce qui a trait au jeu de guitares. Quelle est ta relation avec ce genre musical?

Le grunge, c’est quelque chose de très instinctif dans ma vie. J’ai un frère de sept ans mon aîné qui en écoutait beaucoup quand j’étais très jeune. Quand j’ai décidé de reprendre le cover de Lithium de Nirvana il y a presque deux ans, c’est vraiment venu chercher quelque chose en moi, comme si j’en avais écouté depuis toujours. Alors, j’ai vraiment voulu m’inspirer de ce genre musical, avec l’aide de Dany Placard, parce que ça colle très bien aussi avec les émotions contrastés que l’ont peut vivre à travers mes textes.

Tu as participé à Granby et aux Francouvertes, deux des vitrines les plus importantes pour la relève au Québec. Qu’est-ce que ces expériences t’ont apporté?

Ce que je retiens surtout de ces expériences, ce sont les rencontres que j’y ai fait. J’y ai rencontré plein de belles personnes évoluant dans des styles musicaux différents. Et tout ça, ça m’a permis de comprendre mieux qui j’étais et ce je voulais faire.

Qu’est-ce qui s’en vient de ton côté?

Un très bel été! On lance l’album à Québec le 7 juin. Ensuite, on fait les Francos de Montréal le 17 juin, La Noce le 6 juillet et après, on part visiter le Québec en tournée découverte avec le ROSEQ. Je suis vraiment heureuse d’avoir la chance d’aller partager l’album à tous ces endroits. C’est surtout ça qui est trippant avec faire un album, le partager entre musiciens et avec le public, sur scène.