Pour Gab Bouchard, la vie c't'une peine d'amour
Musique

Pour Gab Bouchard, la vie c’t’une peine d’amour

Le nouveau poulain de Grosse Boîte nous propose, en exclusivité, une chanson de son tout premier album, à venir vendredi.

Originaire de Saint-Prime, Gab Bouchard a grandi dans le rock aux côtés de son père, un certain Pierre Bouchard (ce même batteur qui a donné, sans le vouloir, son nom au chef-d’oeuvre lo-fi de Gros Mené). Guitariste depuis l’âge de six ans, il a profité avec brio d’un entourage de choix, enregistrant son premier EP, affublé d’un titre au jeu de mots douteux (Cerveau-lent), avec nul autre que Fred Fortin à la réalisation.

Le Montréalais d’adoption s’est ensuite fait connaître grâce à sa participation aux Francouvertes en 2018, alors qu’il avait à peine 20 ans. Repéré par Grosse Boîte, il a passé les deux dernières années en studio en compagnie d’un autre rockeur jeannois de renommé panquébécoise : Olivier Langevin, qui signe la réalisation de Triste Pareil.

En attendant la sortie imminente du projet, prévue pour ce vendredi, nous nous sommes entretenus avec le principal intéressé qui, au passage, nous offre La vie c’t’une peine d’amour, pièce qui incarne bien le contraste émotionnel habitant l’album.

 

La vie c’t’une peine d’amour est une chanson assez désillusionnée. L’as-tu écrite dans une période difficile de ta vie ?

Ouais, difficile quand même, le genre de matin où tu te réveilles pis tu pleures parce que tu tombes sur une photo de toi pis de ton ex. Toujours le fun pour écrire des tounes tristes.

Le titre de ton album, Triste pareil, annonce bien la couleur des textes, mais pas nécessairement celle des compositions, assez enjouées. Que cherchais-tu à exprimer à travers ce contraste?

C’était pas voulu que la musique soit plus joyeuse que les textes, mais je pense que c’est cool que ce soit pas trop lourd. Le monde va pouvoir chanter pis danser dans les shows quand même. Ça s’écoute bien aussi en cuisinant, j’pense!

 Tu as travaillé avec Oli Langevin pour la réalisation de l’opus. Comment ça s’est passé?

Pire expérience de ma vie, je ne ferai pas mon deuxième album avec lui… Non sans farce, c’était vraiment tripant. On se chicanait souvent, mais c’était juste parce qu’on est trop gênés pour se dire qu’on s’aime.

Tu es originaire de Saint-Prime au Lac Saint-Jean, région réputée pour sa scène rock assez emblématique avec Fred Fortin, Galaxie, Dany Placard… Est-ce que ça vient avec un poids de poursuivre cet héritage du «son du Lac»?

Ça vient pas avec un poids. Oui, on a une réputation au Lac, mais c’est plus des légendes, l’histoire du «son du Lac» pis ces affaires-là. Par contre, je suis très fier de venir de Saint-Prime et d’être entouré et appuyé par tout ce beau monde-là!

Au printemps, tu amorceras ta première tournée panquébécoise d’envergure. À quoi ressemble ton projet sur scène?

C’est juste assez rock, juste assez country, juste assez drôle.

Triste pareil (Grosse Boîte) – disponible dès le 28 février

Lancement le 27 février au Ritz PDB (Montréal) + en spectacle le 12 mars à L’Anti (Québec) et le 17 juin au MTelus (Montréal) avec Bernard Adamus

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