Ève-Marie Lortie, nouveau visage de C Hôtels
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Ève-Marie Lortie, nouveau visage de C Hôtels

En mode expansion rapide sous l’impulsion de l’homme d’affaires Jean Grégoire, le réseau C Hôtels mise en ce moment sur la construction et la rénovation de condotels de qualité dans plusieurs régions souvent méconnues du Québec.

«Notre objectif, c’est d’élaborer une nouvelle chaîne d’hôtellerie québécoise, un peu comme les Hôtels Gouverneur dans les années 80», explique Véronique Gaudreault, vice-présidente aux opérations. Afin d’augmenter la notoriété du réseau, son équipe a d’ailleurs décidé de recruter une ambassadrice de marque. En tempête d’idées, le nom d’Ève-Marie Lortie, animatrice radio et télé, s’est imposé.

Le conseiller en communication Jimmy Jolicoeur a d’abord approché Ève-Marie au nom du réseau. Cette dernière lui a plus ou moins raccroché au nez après l’avoir confondu avec quelqu’un d’autre. «L’autre Jimmy voulait que je représente des DVD d’exercices. Je lui ai dit de contacter Josée Lavigueur! Mais j’ai rappelé dès que j’ai constaté mon erreur», révèle la communicatrice en riant.

La première question qu’elle s’est posée: pourquoi moi? «Je ne suis pas la jolie fille du village… Mariepier Morin, par exemple, on peut l’associer à la mode, aux lunettes, aux rouges à lèvres, aux voitures… J’étais très contente qu’on ait choisi mon image! Je crois que d’autres femmes peuvent se reconnaître en moi.»

Élever l’expérience du tourisme régional

Une femme active aux horaires atypiques, bourreau de travail et mère de famille, mais aussi épicurienne à ses heures, Ève-Marie représente bien la clientèle à laquelle le réseau C Hôtels destine ses hébergements haut-de-gamme, ses restaurants gourmets et ses infrastructures de loisirs tels que les spas et parcours de golf.

Avant d’accepter le rôle d’ambassadrice, Ève-Marie a voulu essayer se familiariser avec l’offre, au même titre que n’importe quel client. «J’aurais même été prête à payer ma facture! J’avais besoin de mettre un pied dans l’eau comme il faut, pas juste le gros orteil.»

Elle a pris la route avec son conjoint vers La Cache à Maxime, située à quarante minutes de route de Québec, à Scott en Beauce. «C’était une période de ma vie où j’étais très occupée. J’ai passé moins de 24 heures là-bas, mais ça m’a fait l’effet d’une semaine dans un tout inclus!» Au programme: souper gastronomique, nuitée douillette et détente au Noah Spa. «J’ai regardé ça d’un œil critique: j’évaluais les lieux, l’expérience…»

Séduite autant par le produit que par l’ambition qui anime l’entreprise – celle d’élever l’expérience du tourisme régional un peu partout au Québec –, Ève-Marie a confié à son agente la négociation du contrat. «C’est un rôle qui vient avec des devoirs, mais c’est tout un privilège que de prêter son visage à quelque chose dans lequel on croit.»