: Ziba: Raffinement à l’orientale

Importateur de tapis perses et indiens depuis une vingtaine d’années, le conjoint de Claire Gagnon, David Shakibaian, connaît bien le Moyen-Orient. C’est grâce à lui que Claire Gagnon a changé de carrière il y a cinq ans, passant de journaliste à importatrice elle aussi, en plus de gérer la boutique du Vieux-Québec. « Puisque mon conjoint est iranien d’origine, c’est plus facile pour nous d’importer directement du fabricant, sans intermédiaire. Ça nous permet aussi de mettre la main sur des exclusivités et c’est ce qu’on offre principalement en boutique. »

Le couple se concentre sur les pays du Moyen-Orient, principalement la Turquie, le Maroc, l’Iran, la Tunisie, mais aussi l’Inde et le Pakistan. En Turquie, ils mettent la main sur des bijoux, des lampes et de la céramique peinte, tout ça fait à la main selon des techniques ancestrales. « Par exemple, on importe des objets de minakari, une technique d’émail sur cuivre plusieurs fois millénaire originaire de la ville sainte iranienne d’Ispahan. On aime aussi rapporter des nappes imprimées à la main avec des gabarits en bois, c’est une technique extraordinaire et très, très vieille. »

Quand on visite la boutique Ziba, on a tout de suite envie d’utiliser le cliché de la caverne d’Ali Baba. Certains peuvent être intimidés par l’image de luxe qui émane de la boutique, en raison de la richesse des tissus et des jeux de lumière des lampes. Pourtant, Claire Gagnon tient à souligner qu’il ne s’agit pas que d’une boutique de luxe, même si elle y offre des articles haut de gamme. « Tout le monde peut y trouver son compte : l’objet le moins cher en boutique ne coûte que 4 $! Bien sûr, on a des objets plus dispendieux, comme ces sacs à main faits à partir de kilim, un tapis de laine iranien, ou ces sacs de soirée faits par une designer indienne qui sont de véritables petits objets d’art. Le luxe n’est qu’une apparence : c’est parce que l’on choisit les objets avec soin, tout simplement. »

zibaquebec.com