Espresso Mali: le merveilleux monde des machines à café
Le monde du café est aussi complexe, sinon plus, que le monde œnologique. Du grain à la torréfaction en passant par la mouture et la manipulation par le barista, chaque étape compte. En ce qui a trait aux machines à café, le paysage est rempli d’options, allant de machines manuelles, semi-automatiques, super-automatiques à toutes sortes d’autres nuances entre elles.
Comment se retrouver parmi tous ces choix? Pour l’équipe du magasin Espresso Mali, la boutique de la rue Saint-Laurent à Montréal, expliquer les différences entre chaque machine, c’est un travail à temps plein. Paul-André Parisien, conseiller au service à la clientèle chez Espresso Mali, précise.
«On pourrait dire qu’il y a trois grandes familles de machines à café: les machines qu’on qualifie de résidentielles, les machines semi-professionnelles ou semi-commerciales, et les commerciales, énumère-t-il. À l’intérieur de chaque catégorie, il y a des subdivisions. On a les machines qu’on pourrait qualifier de plus traditionnelles, c’est-à-dire les machines semi-automatiques, qui sont des machines à pompe. On a aussi des machines entièrement automatiques, où on n’a qu’à appuyer sur un bouton pour que la machine fasse le café pour nous. Finalement, la méthode la plus récente est celle des machines à monodoses, ou à capsules.»
C’est à ce point-ci dans la conversation que la préférence personnelle des gens entre en ligne de compte. Mais une chose est certaine, tous les consommateurs sont à la recherche de constance, d’un café à l’autre. Comment faire pour obtenir celle-ci?
«Dans notre industrie, on fait référence aux « quatre M », c’est-à-dire la machine, le mélange de café, la mouture du café et la manipulation.» Ce sont donc les maillons de la chaîne qui méritent le plus d’attention.
Les machines semi-automatiques permettent à l’amateur de café de contrôler chacun de ces « quatre M ». Et lorsqu’on parle de machine semi-automatique, plusieurs sous-catégories entrent en ligne de compte. La différence entre une machine résidentielle, semi-commerciale et commerciale réside dans la qualité de ses composantes.
«Les composantes des machines plus dispendieuses sont plus grosses, parce que le groupe infuseur et le chauffe-eau de la machine deviennent de plus en plus gros afin d’offrir une plus grande stabilité thermique. C’est vraiment là où ça se joue», selon M. Parisien. Voilà donc le secret de la machine à café idéale: l’offre d’une eau qui est à la même température, peu importe la situation.
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