Beurres de fruits: le pêché mignon ultime
Vie

Beurres de fruits: le pêché mignon ultime

L’ère des toasts (ou « rôties », pour reprendre le mot popularisé par Lise Thibault) plates est révolue. Oubliez la tartinade d’épicerie et payez-vous la traite avec les recettes ultra créatives de la famille Bouchard. 

On connait leurs moutardes, leurs huiles et leurs vinaigres. Mais saviez-vous que la Conserverie du Quartier offre aussi une pléiade de produits pour plaire aux bibittes à sucre? Leurs beurres de fruits, entre autres, méritent vraiment d’être connus et… goûtés. On vous explique pourquoi.

Ingrédients locaux

Leur arme de séduction massive, c’est la fraîcheur des fruits utilisés. S’ils concoctent un beurre aux bleuets, ils auront (au préalable) finement choisi le producteur avec qui ils font affaire. C’est le cas, notamment, avec la ferme Brie. Autrement écrit, Yoland Bouchard, sa femme et sa fille Émilie savent toujours d’où provient la matière première.

La variété

Tout le monde connait le beurre de pommes et presque toutes les grand-mamans en préparent à l’automne.

Mais à la Conserverie du Quartier, on n’offre pas seulement ce classique. En tout, leur site web répertorie dix sortes de beurres de fruits. Les plus populaires, selon M. Bouchard? Framboise, bleuet et pomme à l’érable. « Mais ma préférée, c’est celle au beurre de poivre au chocolat blanc et noix de cajou. » Miam, on salive déjà!

Tant pis pour la diète!

Le mot « beurre » dans « beurre de fruits » ne doit pas être pris à la légère ou galvaudé. Pourtant, c’est le cas pour tellement de produits industriels distribués dans les supermarchés!

À la Conserverie du Quartier le beurre occupe une place importante, comme l’illustre Yoland Bouchard. « Dans chaque contenant de1,5 kilogrammes, j’estime qu’il y a 200 grammes de beurre. »

Versatiles

Les beurres de fruits de la famille Bouchard ne servent pas qu’à jazzer vos toasts. Ils feront un malheur sur vos gâteaux blancs – même les plus banals – si vous avez l’audace de vous en servir pour remplacer le traditionnel glaçage trop sucré et un peu chimique.

« On peut aussi en mettre sur les crêpes et les croissants. », nous assure M. Bouchard.