L’huile d’olive et le vin rouge sont-ils réellement des ingrédients miraculeux?
L’élément phare de la cuisine de la Méditerranée: l’huile d’olive. Celle qui est dite miraculeuse, celle qui fait jurer aux Grecs comme aux Italiens qu’elle est la raison de leur longévité et de leur vigueur. L’huile d’olive, élément d’import-export de luxe depuis des décennies. L’huile d’olive serait si excellente pour la santé, qu’elle serait anti-âge, anti-douleur, coupe-faim, anti-cholestérol, anti-gueule-de-bois, anti-toux, anti-oxydante, anti-maladies-coronariennes…
« L’huile d’olive est très importante au restaurant Andiamo, confirme Cecile Kilidjian, assistante de direction chez Groupe Europea, qui lui est proprio d’Andiamo. Nous l’utilisons dans bon nombre de nos plats, car c’est la base de la cuisine méditerranéenne. »
Le restaurant Andiamo, au centre-ville de Montréal, se concentre sur la cuisine du sud de la France et de l’Italie, deux endroits où l’huile d’olive est utilisée en grande quantité.
Le vin rouge aussi, d’ailleurs.
On prêterait au vin rouge des propriétés bonnes pour le cœur. Le resvératrol serait l’ingrédient faisant partie du vin rouge qui serait à la base de ces qualités.
Pas seulement pour le cœur, d’ailleurs: certains chercheurs affirment que le vin rouge aiderait à combattre le vieillissement cellulaire, le diabète, l’obésité et la maladie d’Alzheimer.
Et du vin rouge, au restaurant Andiamo, ils en ont beaucoup! « Notre carte est composée d’un choix de vin d’importation privée », précise Mme Kilidjian.
Donc, faire passer une bouchée de salade à la sardine et à l’huile d’olive avec une bonne gorgée de rouge serait tout ce qu’il faut pour une bonne santé, non?
Eh bien, pas nécessairement. Bien que les éléments compris dans l’huile d’olive et le vin rouge soient sans contredit bons pour la santé, les autres composantes qui viennent avec les éléments bienfaiteurs sont évidemment nocives. Pour l’huile d’olive, on parle d’une grande quantité de gras; pour le vin rouge, de glucides et d’alcool.
« La tendance actuelle est de trouver des arguments santé pour des produits alimentaires inutiles à notre équilibre, mais qui sont agréables, expliquait le docteur Laurent Chevallier, nutritionniste, en entrevue au Figaro. Arrêtons de chercher des justifications scientifiques à leur consommation ». Il répondait alors à une question sur les justifications scientifiques de consommer plus de vin rouge ou de chocolat, qui comprennent tous deux du resvératrol.
Même son de cloche du côté des chercheurs sur l’huile d’olive: celle-ci est effectivement la moins résistante à la chaleur de toutes les huiles utilisées en cuisson. Ceci signifie qu’après 180 degrés Celsius, les propriétés positives de l’huile d’olive pourraient s’effacer… et même laisser place à quelques côtés négatifs pour la santé.
Comme tout ce qui se dit au sujet des « aliments miraculeux », c’est à prendre avec un grain de sel… et un peu de citron!
Andiamo
1083, Côte Du Beaver Hall
Montréal, H2Z 1S5
Bonjour
Je vous invite à lire cette étude réalisée par une équipe américaine de l’université Rutgers et du Hunter College de la City University of New York publiée dans la revue Molecular & Cellular Oncology : http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150225.OBS3319/ce-compose-d-huile-d-olive-tue-les-cellules-cancereuses-en-moins-d-une-heure.html
Il est important de noter que le point de chauffe d’une huile d’olive extra vierge est à plus de 200 et non 180 degré. De plus, plusieurs études sérieuses démontrent que l’huile d’olive est un « bon gras » que si vous faites toute votre cuisine à l’huile d’olive, vous êtes surs de faire du bien à vos précieuses artères. Des médecins la conseillent même à leur patient. voici une parmis des centianes de ces études : http://ajcn.nutrition.org/content/early/2014/11/18/ajcn.114.094219.abstract
Merci.