Les aphrodisiaques : ou comment mettre un peu de piment dans son quotidien
Avez-vous déjà consommé des aphrodisiaques? Connaissez-vous leurs effets, réels ou imaginaires? Petit tour de la question avec un spécialiste gourmand local, le restaurant Atame, qui propose un menu et des cocktails destinés à émoustiller vos papilles… et le reste de votre corps!
Sophie Ginoux
Espace Nouvelles / Boutique Voir
Les huîtres, le chocolat, le gingembre, ou encore les fraises ne sont que quelques-uns des aliments censés être aphrodisiaques, c’est-à-dire capables de stimuler le désir et d’accroître les performances sexuelles chez l’homme comme chez la femme. Toutefois, ils sont très loin d’être les seuls à avoir été recommandés au cours de l’histoire, fertile en ingrédients de toutes sortes et en poudres de perlimpinpin. En fait, même si le terme «aphrodisiaque», inspiré de la déesse de l’amour Aphrodite, n’a vu le jour qu’au XVIIIe siècle, les premières manifestations de plantes aux propriétés excitantes dateraient de quelque 60 000 ans! Il est aussi de notoriété publique que contrairement aux Chrétiens, l’appétit des sociétés d’Amérique latine (les Aztèques, Mayas et Incas utilisaient à foison des hallucinogènes et des excitants naturels), maures et orientales pour les aphrodisiaques n’a jamais diminué.
Mieux que le Viagra
Établir la liste des éléments naturels considérés comme aphrodisiaques est presque impossible, on en compte trop. Du côté des herbes et racines utilisées régulièrement, le gingembre, la roquette, le céleri, la verveine, la noix de muscade, le safran, la vanille, la sarriette, les clous de girofle, le jasmin, le tilleul, le basilic, la cardamome, le fenouil, l’ortie, la réglisse, les piments, l’avocat, la menthe et même l’ail peuvent contribuer au désir.
Quant aux aliments, on peut bien sûr penser au chocolat noir, qui renferme de la phényléthylamine et des endorphines; à l’huître, qui a l’apparence, l’odeur et le zinc nécessaires pour doper la libido; ou encore à la truffe, un champignon aussi délicieux à manger que bon pour nos performances sexuelles, semblerait-il.
L’art aphrodisiaque, selon le Atame
Évidemment, on retrouve au restaurant Atame une bonne partie des éléments précédemment cités (voir menu complet ICI), tout comme des crevettes, du cacao et d’autres aliments libidineux. Toutefois, la recherche des propriétaires de l’établissement a été encore plus poussée, afin de trouver des ingrédients naturels, biologiques et aux capacités éprouvées. On peut par exemple penser au maca, une plante du Pérou, très riche en acides aminés, que les Incas utilisaient déjà pour stimuler leur appétit sexuel et leur fertilité. Il est aussi possible de retrouver dans certaines recettes de l’épimedium, une plante asiatique qui augmente l’irrigation sanguine des parties génitales et qui serait une bonne alternative naturelle au Viagra. Rendez-vous sur la section dédiée du site du Atame pour en savoir plus!
ATAME
351 Duluth Est
Montréal, H2W 1J3
514 667-5848