Les Passions de Manon: Partager le monde
Dans l’épicerie fine Les Passions de Manon, chaque produit en inventaire est le résultat d’un choix, d’une démarche de la propriétaire fondatrice, Manon Robert. Pour assurer une qualité exceptionnelle, qui passe notamment par la traçabilité, la femme d’affaires parcourt le monde et remonte aux sources. Le voyage fait partie intégrante de sa stratégie, mais surtout, de l’énergie formidable qui l’anime.
« Quand j’avais sept ans, je quittais la maison avec un balluchon avec une pomme dedans », raconte la fille de pomiculteurs. « Je passais les fossés dans les champs et les remontais comme des montagnes. Je rentrais dans le bois sans savoir comment j’allais sortir. Ma mère partait régulièrement à ma chasse, » se souvient-elle.
À l’âge de 17 ans, Manon a voulu partir seule à la découverte du monde, ce que ses parents ont refusé. À la première occasion, elle accompagne cependant un ami pâtissier à Lyon et vit son premier face à face avec un chef du vieux continent. C’est le début d’une longue histoire d’amour. « L’Europe, je l’ai tellement étudiée que je la connais par cœur : je n’ai pas besoin de carte pour me déplacer en Italie ou en France. »
À chaque voyage, ses découvertes. « La meilleure façon de connaître un peuple est par ce qu’il mange. Tout est rattaché à ça. » À Barcelone, le cœur de Manon fond pour le chocolat. En Crête, à la recherche des secrets du régime crétois, rehaussé de fleur de sel et d’huile d’olive, elle se retrouve dans la cuisine d’une dame qui ne parle que grec. « On a tellement ri! »
Manon a les yeux rivés sur son prochain voyage à l’île de la Réunion, où elle ira explorer les caris, les épices et des mélanges de fruits dont on ignore encore tout ici. Si elle y fait des découvertes intéressantes, la femme d’affaires mettra les producteurs en contact avec son réseau d’importateurs, de véritables amis dont l’expertise représente un important chaînon de son processus d’affaires.
« Si je n’avais pas pris l’opportunité de voyager, je ne serais pas ce que je suis. Peu importe ton métier, je te dirais d’aller ailleurs, de revenir ici avec plein de bagages, et de partager. » Il va sans dire, Manon prêche par l’exemple!
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